Impostures mystiques

Entretien — Fausses apparitions de la Vierge, faux stigmatisés, révélations douteuses sur la vie du Christ… Comment faire le tri entre ces phénomènes qui déplacent pourtant des foules ? Auteur de Impostures mystiques, qui vient de paraître au Seuil, l’historien des religions Joachim Bouflet analyse ces phénomènes et propose quelques critères de discernement. Sur le site de La croix le 20 avril 2023.

La Croix : Pourquoi les phénomènes surnaturels – apparitions à Medjugorje, révélations divines à Maria Valtorta (1897-1961) pour les plus connus – connaissent-ils un tel succès ?

Joachim Bouflet : Ceux qui vont en pèlerinage à Medjugorje ou ailleurs, ou qui lisent et croient les révélations de Maria Valtorta cherchent d’abord à se rassurer dans des périodes difficiles. Ils ont besoin de croire en un avenir meilleur, qui verra se réaliser les promesses du Ciel.

Et puis la doctrine de l’Église ne leur suffit pas, elle est trop complexe, trop intellectuelle, bref, trop exigeante, elle demande une forme d’ascèse. Les Évangiles, eux, sont trop sobres, ils ne touchent pas leur affectivité. Je suis frappé par la part de sentimentalisme qui joue dans les impostures mystiques.

Enfin, beaucoup ont besoin de merveilleux et d’extraordinaire pour croire. Même si, dans les Évangiles, Jésus ne parle jamais de miracles, quand il guérit les malades, mais de signes. Ces signes nous sont donnés pour conforter notre foi, ils ne sont pas destinés à prouver la véracité de ce que nous croyons.

L’Église s’intéresse à ces phénomènes, puisqu’elle valide – ou non le plus souvent – leur authenticité. Pourquoi ?

J. B. : Pour l’Église, les révélations privées que reçoivent les visionnaires ne sont pas nécessaires à la foi. Mais en vertu de son magistère, elle a le droit et le devoir de porter un jugement sur ces révélations. Elle doit aussi contrôler la piété populaire afin de la recentrer sur l’Évangile. En effet, celui-ci est souvent relégué à la deuxième, voire à la troisième place.

C’est très clair dans le cas de Maria Valtorta, qui prétend avoir reçu des révélations de Jésus lui-même, destinées à rendre les Évangiles plus compréhensibles. Elle présente en réalité ses écrits comme un cinquième évangile. L’Église n’a jamais reconnu l’authenticité de ses visions et des propos que le Christ lui aurait « dictés ». Pourtant, son Évangile tel qu’il m’a été révélé, et toute son « œuvre » de plus de 13 000 pages, truffée d’anachronismes, d’erreurs et de déviances doctrinales, voire d’épisodes scabreux, continuent d’être largement diffusés.

Qu’est-ce qui permet de repérer une imposture mystique ?

J. B. : Le mensonge d’abord, ou l’affabulation. On ne peut pas en juger dans tous les cas, mais je pense qu’il y a toujours un moment où la personne sait qu’elle ment. Puis cela devient une habitude, le mensonge se répète, on affabule sans forcément s’en rendre compte. Du côté des hommes, beaucoup se sont fait passer pour des prêtres, voire pour le futur pape.

On est alerté aussi quand le ou la visionnaire cherche à se mettre en avant. La fraude se confirme encore quand les voyants ou leur entourage tirent un profit matériel de leur « expérience mystique ». Évidemment, l’imposture est révélée aussi par les « messages célestes » qu’ils délivrent, quand leur conformité à la doctrine et à l’enseignement de l’Église est plus que douteuse. Car, en voulant en rajouter à la doctrine, on se trompe dans la plupart des cas.

Enfin, les phénomènes d’emprise et de dérive sectaire qui se nouent parfois, malheureusement, entre les prétendus voyants et leur entourage, sont une autre preuve de l’imposture. Comme dans le cas de William Kamm en Australie, qui fut condamné en 2005 et 2007 à plusieurs peines de prison pour agressions sexuelles sur des adolescentes.

Mais le critère ultime, en réalité, c’est le temps. Nombreux sont les phénomènes dont je parle dans mon livre, même récents, qui finissent par tomber dans l’oubli après avoir défrayé la chronique et déplacé des foules. Le temps est le plus grand critère d’authenticité. Malheureusement nous vivons dans une civilisation de la vitesse et de l’immédiateté, et nous tombons facilement dans le panneau.

D’après certains de ces critères, les apparitions de Medjugorje présentent de nombreux signes d’imposture, et l’Église ne les a jamais reconnues. Pourquoi, alors, a-t-elle autorisé un pèlerinage ?

J. B. : Pour que la piété populaire soit cadrée et accompagnée, d’abord, plutôt que livrée à elle-même. Ensuite, on passe généralement sous silence les mauvais fruits de Medjugorje. À commencer par les menaces et calomnies proférées par les tenants des apparitions contre ceux qui les croient fausses.

Cependant, il faut reconnaître qu’il y a eu de nombreuses grâces en ce lieu, même si on ignore combien de conversions ou de vocations trouvées là ont été durables – personne n’en a assuré le suivi. Les grâces, en effet, ne tiennent pas à la véracité ou non des apparitions, elles tiennent

L’Ennéagramme n’est ni catho ni casher

La lecture de ce livre, publié aux éditions du Cerf, m’a réjoui. Une documentation extrêmement approfondie. De plus, Anne Lécu tient un rôle non négligeable : celui de Terminator, pour envoyer les contorsions intellectuelles du père Pascal Ide sur l’ennéagramme au tapis…

Voici quelques lignes de sa conclusion :

1. L’Ennéagramme provient de l’occultisme, ce qui est le plus souvent… occulté au profane, qu’il soit croyant ou incroyant. Cette dissimulation a pour but de le rendre encore plus invasif car ni la spiritualité, ni la psychologie authentiques ne sauraient intégrer sa logique mécanique ou ses présupposés gnostiques.

2. L’initiation à l’Ennéagramme repose sur un modèle … initiatique, puisqu’il est proscrit de l ‘« appren­dre » seul et qu’il ne peut être que l’objet d’une « trans­mission » au sein d’un groupe. Ce qui annihile la critique externe et paralyse la critique interne sous couvert de « travailler » à l’émergence d’une conscience libre.

3. L’Ennéagramme est un dispositif axiomatique et totalisant qui plie à son cadre l’exégèse théologique, le commentaire philosophique, l’analyse psychologique, la théorie scientifique qui lui convient et, sinon, l’exclut puisqu’il se veut la norme et la clé de toute réflexion. Quiconque, croyant ou incroyant, veut l’adapter à sa tradition de pensée doit en conséquence distordre celle-ci pour la rendre conforme à ce modèle absolu ainsi que le montre l’assimilation courante de la « trans­formation de soi » à la conversion religieuse ou à la guérison médicale.

4. L’Ennéagramme est autocentré et circulaire, ce qui le rend étanche à la moindre critique, puisque quiconque s’y risque voit ses remarques réduites à une des caractéristiques de son type et doit alors s’en justifier.

5. L ‘Ennéagramme est hors de tout processus de vérification, puisqu’il est à la fois dépourvu de base scientifique et de protocole d’évaluation, le critère souvent avancé de la « satisfaction client » n’ayant rien d’objectif.

6. L’Ennéagramme assigne chaque individu à un type qui s’apparente à un destin, lequel ne se distingue pas d’une fatalité. Or, la liberté humaine, ainsi que définie par les philosophes et à commencer par Aristote, réside dans la possibilité des contraires, le « pouvoir ne pas». Toute caractérologie qui s’abîme dans le détermi­nisme annule à terme le libre arbitre.

7. L ‘Ennéagramme est avant tout un commerce placé sous le signe de l’argent qui parle de compassion et profite au capital. Combien coûte-t-il à ses consomma­teurs ? Combien rapporte-t-il à ses commissionnaires ? Combien gagnent, petits ou grands, ses propagateurs, entrepreneurs, formateurs, animateurs? Et pour quel gain réel chez leurs adeptes-clients ?

8. L’Ennéagramme engendre, potentiellement ou effectivement, inconsciemment ou consciemment, la manipulation. L’aspect en apparence innocent de la typologie des personnalités n’est que l’accroche de l’engrenage envoûtant de ce dispositif. On en arrive ainsi à penser autrui, la place d’autrui la relation avec autrui à son insu et en fonction du dispositif.

9. L’Ennéagramme professe l’éthique et pratique l’amoralité. Que reste-t-il des soucis épistémologique ou déontologique qui sont claironnés pour authentifier l’inoffensivité de la méthode lorsque Fabien Chabreuil écrit que« les types du Père (HUIT) et du Fils (DEUX) sont des types orientés vers l’extérieur. [ … ] Cela permet de faire l’hypothèse que le type de l’Esprit Saint est CINQ (Le Verbe !) et qu’il nous manque, après le livre du Père et celui du Fils, le livre de l’Esprit Saint » ? Ou Helen Palmer que « le système fonctionne si bien que j’ai vu certaines personnes prétendre avoir des dons de voyance parce qu’elles pouvaient typer rapidement et sans erreur » ? Ou Richard Riso et Russ Hudson que « comprendre l’Ennéagramme, c’est comme avoir une paire de lunettes spéciales qui permet de voir au-delà de la surface des gens avec une clairvoyance particulière : nous pouvons en fait les voir plus clairement qu’ils ne se voient eux-mêmes » ?

Et, plus prosaïquement, comment une entreprise, sous couvert de formation continue, peut-elle obliger ses salariés à suivre un stage d’Ennéagramme ?

ÉCOUTER L’ÉMISSION CULTURE-CLUB avec Anné Lécu (25 mn)

Sortie de secte

Introduction

Conférence donnée au colloque de la FECRIS 10 juin 2022 La vie après la secte, aide aux victimes et resocialisation, par Isabelle Chmetz et Diego Lichelli

Nous sommes tous les deux des ex adeptes, pas des victimes, pas des naïfs. Nous avons vécu l’expérience d’être adeptes d’une secte, nous l’avons ensuite pensé, travaillé, intégré et c’est depuis cet endroit que nous parlons.

Nous faisons partie de l’Association genevoise d’Ethnopsychiatrie en Suisse (AGE) au sein de laquelle nous intervenons en tant que co-thérapeutes.

Nous sommes le produit d’une expérience qui aurait pu complètement nous détruire et face à laquelle nous avons été contraints de développer une pensée, une expertise.

C’est depuis cette position d’experts que nous venons aujourd’hui vous parler de notre dispositif de consultation. Notre présentation comportera 3 parties :

  • Passer d’un monde à l’autre: de l’effraction au vécu de transformation
  • Méthodologie de la consultation pour victimes de dérives sectaires
  • Recommandations aux personnes accompagnant les sortants de sectes

Isabelle

J’ai vécu 17 ans dans une communauté évangélique fermée et sectaire, entrée à 18 ans et sortie à 35 ans. Je connais bien, pour les avoir vécues, les nombreuses difficultés rencontrées à la sortie. Après une brève période de sentiment de liberté, je me suis retrouvée perdue, ne sachant plus qui j’étais, sur quelles valeurs je pouvais m’appuyer, vivant une grande solitude, un sentiment de gâchis, de la honte, de la culpabilité et de périodes de grandes angoisses.

Sans diplôme ni profession à la sortie, j’ai effectué à Genève plusieurs formations. La plus conséquente était un bachelor en travail social. Cela faisait dix ans que j’étais sortie de la communauté, et j’ai choisi comme thème de travail de recherche de fin d’études, d’étudier en profondeur les difficultés rencontrées par des personnes étant sorties de sectes et de leur devenir. Suffisamment de temps était passé et j’ai, dans ce contexte d’étude, pu ouvrir cette page.

C’est dans ce contexte que j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage au Centre Georges Devereux à Paris. Reconnu dans l’aide apportée aux personnes migrantes, ce Centre avait à l’époque et sur mandat ministériel, ouvert une consultation spécifique pour personnes sortantes de sectes. L’immersion dans ces consultations, les échanges avec le thérapeute principal et les co-thérapeutes, en ont fait un stage riche qui m’a donné beaucoup de matériel pour réaliser mon travail de bachelor. Mais ce stage et ce travail de recherche m’ont aussi donné des réponses déterminantes pour penser mon histoire et me remettre debout.

En 2005, s’en est suivi la mise sur pied de la consultation genevoise pour personnes victimes de dérives sectaires. Elle est le produit d’une rencontre entre la dresse Franceline James, psychiatre, psychothérapeute, praticienne en ethnopsychiatrie pour personnes migrantes à Genève, et moi-­même.

Cette consultation spécifique a été constituée dans la conjonction de ces deux expertises.

Parallèlement à cela et professionnellement, après plusieurs fonctions en lien avec ma formation sociale, j’ai dirigé durant une dizaine d’année un Centre d’accueil pour personnes victimes de violences conjugales.

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Chers gourous indiens…

En août 2017, un fou fanatique, auto-proclamé dieu, passait en procès pour viol. Et donc pourquoi fermer les écoles ce jour-là ?? Parce ce que ses fans protestent !! Il a été jugé coupable de deux viols – et les manifestations ont provoqué la mort de 30 à 40 personnes…

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Ram Rahim,

Cet homme de 50 ans, Ram Rahim, est à la tête d’une secte, Dera Sacha Sauda, basée en Haryana et présente surtout dans le Nord de l’Inde (Haryana, Punjab and Delhi). Elle se targue d’avoir 60 millions d’adeptes. On lui reproche son mauvais goût vestimentaire et bijouteux ; il est d’ailleurs surnommé le « gourou du bling ». Mais surtout, outre des dizaines de viols, l’assassinat d’un journaliste qui avait enquêté en 2002, et d’avoir fait castrer 400 de ses conseillers. D’un autre côté, sa secte a des hôpitaux et des écoles, et s’occupe de soutenir ses fans en situation précaire. Ce qui explique peut-être que même ses groupies féminines continuent de le soutenir.

Quelques autres gourous vivants qui font fureur, en Inde mais aussi en-dehors, juste quelques-uns…

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Baba Ramdev

Baba Ramdev. Le maître de yoga qui a lancé la marque Patanjali de produits de grande consommation soi-disant ayurvédique (se marketant avec succès comme de qualité à des prix abordables), un empire qui fait aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus d’1.6 milliards de dollars.

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Mata Amritanandamayi

Amma (‘mère’) ou Mata Amritanandamayi – La sainte qui guérit en faisant des câlins. Faites l’amour pas la guerre – enfin ses câlins n’ont rien de sexuel. Sa fortune s’élèverait à près de 3 milliards de dollars (cf. un article en francais, et sur ce site : Avez-vous reçu le Darshan ?).

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Sri Sri Ravi Shankar

Sri Sri Ravi Shankar. Connu pour sa philosophie d’Art of Living, il aurait 300 millions d’adeptes dans 151 pays. Sa fortune s’élèverait à près de 2 milliards de dollars.

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Bapuji ou Asaram Bapu

Bapuji ou Asaram Bapu. Apparemment c’est l’un des gourous les plus riches en Inde, et surtout les plus controversés. Il est en taule depuis 2013 pour viol, toujours en attente de jugement.

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Sathya Sai Baba

Sathya Sai Baba. Ce gourou aux soi-disant pouvoirs magiques est décédé en 2011. Il a également été accusé de viol à plusieurs reprises, sans qu’il ne soit jamais jugé.

A noter donc : L’Hindouisme est un terrain fertile pour l’adoration de gourous ; la plupart ont des soucis avec la sexualité, et sont en fait incapables de résister à leurs pulsions ; et le Premier Ministre, Modi, les brosse souvent dans le sens du poil…

source : Indian Samouraï

La Communication NonViolente

Bertran Chaudet

Cet article de 2023 remplace un article précédent de 2018.

Une mère de famille avait raconté à un prêtre une situation grave dans laquelle était plongé son enfant. Elle reçut par mail la réponse suivante de ce prêtre : « Je reçois votre message, ainsi que l’expression de votre souffrance ». Elle se dit que cela « sentait la technique de communication », et en effet, elle apprit par la suite qu’il était formé par des coachs Talenthéo à la CNV.

Une autre dame se rappela, que lors d’un rassemblement diocésain, pour évoquer le rapport de la CIASE, qu’elle interpella vigoureusement le vicaire général qui lui répondit « j’entends votre colère ». Oui, et alors ?

Ce qui pourrait paraitre des réponses inadaptées, provient de fait de techniques de communication fort peu conforme à ce que l’on attend de la parole d’hommes d’Église : une vraie écoute, pleine non pas d’empathie, mais de compassion spontanée. La relation est comme aseptisée et tourne court. Les paroles dites selon les principes de la CNV ont enterré le conflit, clôt le débat, il s’agit d’une hypocrisie maitrisée par un apprentissage artificiel, masquant l’exigence de justice et de vérité.

La Communication NonViolente (CNV) a été conceptualisée par un américain d’origine juive, Marshall B. Rosenberg (1934- 2015) docteur en psychologie. La légende voudrait qu’il ait expérimenté préalablement les bienfaits de la CNV en Israël, pour résoudre avec succès les conflits entre des communautés presque irréconciliables. Rosenberg a été l’élève de Carl Rogers (1902-1987) dont il adopté puis adapté les principes d’empathie et de non-directivité ; il s’inspire également des recherches d’Abraham Maslow (1908-1970), théoricien de la hiérarchie des besoins humains. Gandhi est la référence sous-jacente et l’emblème iconique de la non-violence. Son nom souvent cité par Rosenberg justifie le sérieux de la CNV.1

La CNV se fonde sur le présupposé selon lequel nous ne savons pas communiquer nos sentiments, nos besoins, nos demandes dans le cadre d’un conflit. Il s’agit alors grâce à la méthode CNV d’apprendre à communiquer efficacement, en évitant toute agression verbale, et également tout jugement de valeur qui pourrait être pris pour une agression verbale. Les techniques proposées ressemblent aux autres méthodes de communication proposées dans le New Age à savoir : la reformulation du propos de l’autre, dire « je » c’est-à-dire parler de soi à la première personne du singulier, partir de soi et de ce qu’on ressent, et proscrire le « tu » accusateur, le « tu » tue dit-on dans ces milieux. La CNV repose sur quatre piliers dits OSBD : Observation, Sentiment, Besoin, Demande.

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