Harry Potter à Montauban

D.A.

De quoi laisser songeur. Promue par les municipalités, la culture magique et sorcière bat son plein et diffuse dans les familles...

La ville de Montauban accueille au Jardin des Plantes l’attraction « Harry Potter L’expérience en Forêt interdite », durée du parcours 45 mn à 1h15mn. Dates du 19 octobre 2024 au 2 février 2025.

Les jours se font plus courts, les nuits, plus sombres… C’est à cette période que les créatures enchantées et autres animaux fantastiques inspirés du monde des sorciers s’aventurent dans une mystérieuse Forêt interdite. Si tu cherches bien, tu pourras apercevoir ses curieux habitants le long du sentier illuminé ! Embarque pour un voyage envoûtant à travers la forêt et suis un chemin brumeux plein de magie, où des surprises t’attendent à chaque tournant. Tu pourras lancer de puissants sorts avec ta baguette, faire la rencontre d’hippogriffes et de centaures, revivre des moments épiques tirés des univers de Harry Potter et des Animaux Fantastiques. Et après cette aventure palpitante, tu auras l’occasion de profiter d’un bon repas chaud au coin du feu dans le Village Enchanté. Ne rate pas cette occasion exceptionnelle de vivre une expérience incroyable dans une Forêt Interdite inspirée du monde des sorciers ! Achète tes billets maintenant pour Harry Potter : L’Expérience en Forêt Interdite à Montauban !

Âge requis : ouvert aux sorciers et sorcières de tous âges !

Déroulez la page https://hpforbiddenforestexperience.com/montauban/#

  • « Explore les profondeurs de la forêt à la rencontre d’animaux fantastiques et revis des scènes emblématiques du monde des sorciers dans un décor illuminé. »
  •  » Laisse-toi guider par les sons, les lumières et les effets spéciaux qui donneront vie à la magie du monde des sorciers une fois la nuit tombée »
  • « Lance de puissants sorts avec ta propre baguette magique et invoque Patronus pour combattre les Détraqueurs »

L’élite noire derrière les rave parties

La réalité cachée, satanique et vampirique des rave trance goa. Une victime innocente témoigne.

Interview (par C.R.O.M.) d’une rescapée des soirées Goa-Trance (2014)

Sur le site LE DRONE


Chaque week-end, des millions de jeunes se rendent vers de grands temples en forme de boîtes noires pour danser extatiquement sur une musique répétitive qui pénètre jusque dans leur corps. Quel est le sens de cette nouvelle communion? Que se passe-t-il à l’arrière du décor? C’est un sujet que nous allons tenter d’explorer à travers l’expérience d’Orfée (nom fictif), qui s’est frottée de près à l’une des sphères de ce milieu, à savoir la scène «Goa-Trance».

C.R.O.M.: Comment t’es-tu retrouvée dans cette scène de la «Goa-Trance»?

Orfée: Par un copain que j’avais connu en Inde. Après notre rencontre, on a échoué à Goa sur la côte ouest de l’Inde. Et là, j’ai rencontré ses amis qui, justement, étaient «bien placés» dans les milieux trance. Je n’ai pas été tout de suite acceptée, loin de là, puisque, pour être acceptée, il faut connaître du monde ou avoir quelque chose de particulier – comme faire de la musique, dealer de la drogue, ou être très belle. Mais en tout cas, j’étais sa copine, et je suis entrée. C’était en 1998. Je dois dire que ce n’était pas vraiment mon genre de musique, j’avais du mal à m’y faire. Mais je m’y suis habituée, car on finit par entrer dans le rythme.

C.R.O.M.: Peux-tu parler de cette musique et du type d’ambiance?

Orfée: C’est de la musique trance-techno, c’est-à-dire électronique avec un beat répétitif, mais avec des effets sonores qui te font «planer». Tu peux facilement les suivre, passer d’un son à l’autre, et finalement, entrer dans une certaine forme de transe. C’est ça le but. La musique techno ordinaire a un rythme soutenu, plus fort, moins sophistiqué…

Le son Goa, c’est de la musique qui se veut «intelligente». Dans ce milieu, tout le monde est bien fringué. Assez «avant-garde». Les décors sont très soignés, plein de peintures «psychédéliques» avec des couleurs vives, voire fluos. Très souvent les parties ont lieu dans la nature: sur la plage, dans la montagne, etc. On trouve toutes les drogues, particulièrement celles qui ont des effets hallucinogènes. Elles s’associent parfaitement avec la musique.

Cette combinaison ouvre à toutes sortes de nouvelles perceptions… Ce n’est pas n’importe qui qui organise les soirées. Il faut bien que les drogues viennent de quelque part, qu’elles soient distribuées au bon moment ; il faut que les meilleurs DJs soient là. C’est un gros business.

La Goa existe depuis le milieu des années 80… Là-dedans, tu as des «vieux de la vieille», des gens qui ont eu accès à beaucoup d’informations occultes par les drogues… Puis il y a les dealers qui sont de mèche avec les organisateurs, qui sont quant à eux, de mèche avec les DJs. Toutes ces personnes forment de grandes familles. Comme il y a des parties dans tous les pays du monde, il y a la tribu des Anglais, des Allemands, des Israéliens, des Américains, etc. Chaque pays a son élite, sa cour.

C.R.O.M.: A ton avis, pourquoi tant d’énergie est-elle mise pour organiser ces soirées?

Orfée: J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qui se passe à l’intérieur. Pendant longtemps je n’ai rien vu. Pour moi c’était beaucoup de belles couleurs, des gens super «classe», de la bonne musique… Il y a toujours un petit côté secret, mais on ne le voit pas. Car ce côté secret est connecté à un autre niveau de perception. Si tu n’as pas atteint ce niveau, tu ne peux pas comprendre ce qui se passe dans la Trance. Cela a beau être là, tout autour de toi, tu ne vas rien y comprendre.

Mais il suffit d’un trip de trop, un trip de plus, ou alors le trip que tu dois prendre… et on va te faire voir. Ce n’est pas une question de quantité… C’est juste le moment. Pour moi, c’est un trip qui a confirmé tout ce que j’avais pressenti auparavant. J’avais déjà pris pas mal de LSD dans les soirées, mais jamais en grosses quantités. Parfois je me sentais bien, parfois moins bien. Et puis, il arrive qu’on ait des trips de paranoïa. Enfin, on croit que c’est de la paranoïa, alors qu’en réalité c’est ton âme qui te met en garde du danger. Mais toi, comme tu vis dans un monde matérialiste et que tu penses que les gens sont naturellement bons, tu prends sur ton dos tous tes sentiments de peur et tu refoules certaines choses que tu vois pendant ces instants.

Il y a aussi des trips merveilleux, où tout est tellement beau… C’est comme la carotte qu’il faut attraper. C’est elle qui nous fait courir, c’est elle qui nous fait retourner à la prochaine party. C’est ce sentiment de communion avec le tout, où l’on sent chaque vibration, chaque note traverser notre corps entier. C’est super alléchant. C’est cet état qu’on cherche continuellement… parce qu’on l’a déjà atteint une fois. Et si ça ne marche pas cette fois-ci, c’est que quelque part, nous ne sommes pas «prêts». On se dit qu’on est encore trop «parano», on n’est pas encore assez sûr de nous-même, et il faut qu’on «nettoie nos peurs». C’est ce qu’on se dit… Il faut savoir qu’une Trance party peut durer 2 à 3 jours. Non-stop. L’élite viendra vers les 5 h du matin pour le lever du soleil. Car c’est là où c’est le plus fort. Après, ça dure toute la journée, on se repose un peu, puis on y retourne la nuit… Il y a toujours cette quête du «bon moment».

C.R.O.M.: L’élite, comme tu dis, est-ce elle qui décide à quelle party il faut aller?

Orfée: Oui, et si tu les suis en tournée, tu es super fatigué. Cela demande énormément d’énergie d’aller d’une party à l’autre. Pour compenser, les gens font du yoga, de la méditation; ils utilisent des produits Nikken... Cela permet de contrecarrer les excès des séances de Trance sur leur organisme. Trois jours de party intense, c’est comme la guerre : c’est faire face à d’autres personnes qui ne vous veulent pas ; lutter contre soi-même en se disant «C’est moi le problème», «Non, c’est eux!», etc. Puis se rapprocher de la musique et réussir à danser. Et finalement, être crevé et reprendre une drogue qu’on te propose. Trois jours comme ça, c’est du concentré.

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« J’ai élevé mon fils avec la parentalité positive et je culpabilise de ce qu’il impose aux autres »

Un article témoignage intéressant sur l’envers de l’éducation dite « positive » qui dénonce bien le cercle vicieux dans lequel elle entraine les parents et les enfants : culpabilisation, courses aux « recettes toutes faites », surconsommation de livres sur le sujet, difficultés sociales de l’enfant concerné, perte de la spontanéité dans le lien parent/enfant (tout est pensé, analysé, décortiqué, discuté…) ….


Quand Joris* est devenu père, il s’est appuyé sur des méthodes de parentalité positive pour éduquer son fils. Aujourd’hui « un peu au bout du rouleau », voici ce qu’il aurait aimé qu’on lui dise avant de se lancer.

TÉMOIGNAGE – Avant que ma femme ne tombe enceinte de notre premier enfant, je ne m’étais jamais posé de questions sur les différentes méthodes d’éducation. Petit à petit, entre les recommandations de livres et les recherches sur internet, j’ai découvert le vaste monde des conseils en parentalité. Lire aussi L’éducation positive « est une forme d’emprise un peu sectaire », selon l’autrice de BD Emma

Dans l’ensemble, les enseignements soulignaient l’importance d’accompagner le développement de son enfant en fonction de ses besoins et de l’éduquer sans violence, ce à quoi nous avons évidemment adhéré. La plupart des contenus qui nous semblaient pertinents se réclamaient de l’éducation positive.

L’envers du décor de la parentalité positive

Certains conseils étaient très précis (le fameux « il ne faut pas dire non », l’utilisation d’un timer…), d’autres étaient un peu plus vagues. Ce qui ne correspondait pas à cette méthode éducative était presque toujours présenté comme violent, inefficace ou inadapté au regard des nouvelles connaissances scientifiques.

Au gré des « techniques » de parentalité piochées sur les réseaux sociaux, la parentalité positive est devenue notre mode d’éducation principal presque sans le vouloir. Avec ses qualités, mais aussi ses écueils, dont j’aurais aimé qu’on me parle plus tôt. Aujourd’hui, mon fils aîné a 4 ans et demi et je voudrais parler de l’envers du décor. De tout ce que l’éducation positive peut avoir de négatif et culpabilisant, et dresser un bilan de ma vie de parent un peu au bout du rouleau.

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Halloween : un peu d’histoire

Dominique Auzenet

Avec le retour du mois d’octobre, nos boîtes aux lettres regorgent de publicités pour les costumes Halloween. Il faut dire que j’habite
à côté de l’une des plus grandes zones commerciales de France, qui occupe la moitié du territoire de la commune.
Et effectivement, lorsque je vais faire mes courses, je vois bien
que certains de nos magasins sont à nouveau investis par les
costumes et autres objets en rapport avec Halloween… On finit par
s’y habituer, mais ce n’est pas une raison pour ne rien dire…
Je vous propose donc quelques réflexions !

1. COMMENÇONS PAR FAIRE UN PEU D’HISTOIRE

Depuis l’arrivée massive de la fête d’Halloween sur le continent européen, nous assistons à un curieux débat entre les `pour´ et les `contre´. D’un côté, ceux qui la présentent comme une fête carnavalesque bon enfant, de l’autre ceux qui en soulignent le caractère malsain et délétère. Deux conceptions qui correspondent aux deux versants, aux deux `faces´ de cette fête. Devant le potiron grimaçant, on peut voir le potiron ou voir la grimace. Et si ces deux réalités n’en faisaient qu’une ?

L’origine commune des deux points de vue de l’All Hallow’s Evening — veille de Toussaint — ou `Halloween´ vient de l’ancienne fête celtique qui marquait la fin du cycle des saisons, de l’automne à l’hiver, avant d’entrer dans une période de repos marqué par le froid et le silence. Cette `fin de l’été´, ou sam-fuin en gaélique, serait à l’origine du mot `samhain´. D’un point de vue archéologique ou littéraire, on en connaît trop peu sur les pratiques religieuses et les divinités celtiques, mais il semblerait que l’année religieuse était marquée par quatre grandes `fêtes du feu´ dont la Samhain était la dernière et la plus importante.

Cette nuit-là, tous les foyers étaient éteints puis rallumés à partir de braises ramenées du grand feu druidique allumé sur le mont Tara en Irlande. Il est possible que ce soit le transport des braises dans des pots avec des orifices pour en assurer l’aération qui est à l’origine des navets ou potirons éclairés. Ce temps aurait aussi été celui d’une remise à zéro ; les champs sont laissés en jachère, les animaux rentrés, les provisions terminées et les dettes payées.

Dettes temporelles et spirituelles. Il importait de se mettre en ordre avec les vivants comme avec les morts, surtout si ceux-ci n’avaient pas été suffisamment honorés de leur vivant (comme les pratiques actuelles du `retournement des morts´ à Madagascar et le culte des offrandes sur les tombes au Mexique). Il s’agissait alors de les choyer une dernière fois avant d’entrer dans la `nuit´ de l’année pour s’assurer sa tranquillité. Et cette nuit, le voile entre le monde des vivants et celui des morts était dit le plus mince et permettait un ultime contact par la pratique du spiritisme et de la divination.

2. C’EST À CE STADE-CI DE L’HISTOIRE QU’APPARAÎT UN CLIVAGE

* D’ABORD LA FACE POTIRON. Avec les siècles, la Samhain, l’invocation des morts et les pratiques divinatoires ont donné naissance à un folklore qui trahit plus ou moins la réalité d’où il provient. De la même manière que les œufs, les lapins et les cloches peuvent faire un substitut de la dimension spirituelle de Pâques, la fête d’Halloween a occulté la Samhain par une pratique populaire déformant la réalité spirituelle qui sous-tendait la `nuit de l’entre-deux-temps´. Le culte des morts s’est ainsi réduit à de la nourriture laissée sur le pas de la porte pour les âmes qui erreraient cette nuit-là en recherche de réconfort.

D’autres se sont mis à `jouer les esprits´, en se baladant dans la nuit, éclairés de navets évidés, récupérant la nourriture, jouant de (mauvais) tours à ceux qui refusaient ces `dons´. Importé aux États-Unis au cours du XIX° siècle par l’immigration irlandaise, ce folklore a connu des hauts et des bas (avec les vagues de vandalisme dans les années 20) pour être finalement adopté par l’ensemble des Américains vers la fin des années 30 sous la forme de quête de bonbons par les enfants du voisinage. Rien de bien méchant a priori. C’est la face `potiron´.

* MAIS IL Y A AUSSI LA FACE GRIMACE. L’autre versant de la Samhain s’est, lui aussi, perpétué. Dès le XIX° siècle, plusieurs courants ésotériques anglo-saxons ont vulgarisé et répandu les pratiques de communication avec les défunts (appelées channeling ou spiritisme) et des facultés médiumniques (voyance, clairaudiance, divination, etc.). Ces mouvements se sont rapidement développés et plusieurs groupes occultes ont vu le jour dont certains voués à Satan. Ces mouvements occultes investissent des domaines aussi divers que la musique, l’art et la littérature et ont récupéré la Samhain (et, par-là même, Halloween) en l’intégrant à leurs pratiques occultes. La nuit du 31 octobre est ainsi devenue le nouvel an des mouvements de sorcellerie (WICCA) fêtant l’entrée dans les ténèbres.

Cela peut paraître du mauvais roman fantastique, mais il importe de ne pas être tout à fait naïf. Jusqu’où peut-on ne pas prendre au sérieux un culte de haine, de violence, de mort et de perversion pratiqué et diffusé par des adultes qu’on peut supposer sains d’esprit et libres de leurs actes ? Le simple bon sens voudrait déjà qu’un mouvement de contre-valeurs et de recherche du morbide soit considéré avec prudence. De surcroît, il est plus que raisonnable de ne pas impliquer les enfants dans une fête occulte majeure sous le couvert si peu convaincant de folklore. C’est la face `grimace´.

Halloween est donc une pratique populaire autant qu’une réalité ésotérique. Les deux sont intimement liées tant par leurs racines communes que par les cultes dont elles sont une expression. On ne peut faire abstraction de l’un ou l’autre. Il est vrai que l’engouement pour les déguisements morbides, le matraquage publicitaire, les succès de librairie et les jeux vidéo ne facilitent pas le choix d’une prise de distance que tentent de vivre certains parents.

Il importe cependant d’être conscient que promouvoir une telle fête, c’est marquer son accord et favoriser, même involontairement, l’émergence de pratiques occultes qui la sous-tendent. Et, si la dimension ésotérique de cet événement en laissait certains sceptiques, quelques notions de psychologie devraient rappeler que faire jouer des enfants avec le mal, le laid, le mauvais, le méchant et l’horreur ne peut que les marquer durablement et en profondeur.

3. ABORDONS MAINTENANT LES DIFFICULTÉS QUI PEUVENT SE PRÉSENTER POUR DES FAMILLES CHRÉTIENNES

Le 1er novembre, nous célébrons, dans l’Église catholique, la fête de la Toussaint, la fête de tous les saints connus ou inconnus, de tous ceux qui ont cherché à aimer Dieu et les hommes de tout leur cœur. Ils sont pour nous des modèles. Vivants en Dieu, ils rayonnent de sa lumière. Ils prient pour nous, ils nous aident à marcher sur ce même chemin exigeant.

Le lendemain, 2 novembre, l’Église prie pour tous les défunts de nos familles. Symbole usé, le chrysanthème représente, par la disposition centrée de ses pétales, le soleil et sa lumière. En contraste avec le granit sombre des tombes, il cherche à dessiner l’espérance chrétienne de la vie éternelle, le sens profond de la fête de la Toussaint.

Nous percevons bien alors qu’il y a antinomie entre Halloween et la fête de la Toussaint. Entre les deux, notre choix doit être clair, même s’il n’est pas toujours possible d’empêcher les enfants de participer aux fêtes d’Halloween. D’un côté, la dérision de la mort, signe d’une société décadente qui ne sait plus l’affronter. De l’autre des réponses aux questions fondamentales (pourquoi je vis, pourquoi je meurs), le sens donné par Jésus et son Église à la vie par-delà la mort. Il faut choisir.

Comme dit le prophète Élie : « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux pieds ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez-le. Et si c’est Baal (le dieu du sacrifice humain), suivez-le » (1 R 18,21). Ou encore dans le livre de Josué (24,15) : « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. Moi et ma maison, nous servirons le Seigneur ».

4. TERMINONS EN ÉVOQUANT UN TÉMOIGNAGE QUI MANIFESTE L’ARRIÈRE-BOUTIQUE DU CÔTÉ GRIMACE ÉVOQUÉ PLUS HAUT

John Ramirez était autrefois prêtre sataniste, un « adorateur du diable » comme il se qualifie lui-même. Il se souvient de l’importance toute particulière que revêtait la nuit d’Halloween pour les satanistes, et se dit « choqué » de voir les chrétiens célébrer cette fête avec candeur.

Car pour lui, cette fête n’a rien d’innocent. Elle est selon lui « spirituellement démoniaque », et l’engouement croissant des familles chrétiennes pour cette fête l’interpelle. Il semble que le fondateur de l’Église de Satan lui-même, Anton La Vey ne le contredise pas. Il aurait en effet déclaré : « Je suis heureux que les parents chrétiens laissent leurs enfants adorer le diable au moins une nuit de l’année. »

Dans un article en anglais, John raconte son propre mariage, « le plus diabolique de la planète » selon lui. Le rituel avait duré toute la nuit du 31 octobre 1987, « parce que nous connaissions les implications et les puissances des ténèbres derrière cette nuit ». John Ramirez l’atteste, cette nuit est aussi importante dans le monde de la sorcellerie que le dimanche de Pâques pour les chrétiens.

C’est pourquoi il met en garde les chrétiens contre la banalisation et la minimisation de l’impact spirituel de cette fête aux origines obscures, et encourage également les chrétiens à être clairs dans leurs intentions et leur communication quand ils organisent des manifestations d’évangélisation à l’occasion d’Halloween. Ainsi, « celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Notes

1Je cite ici des extraits d’une tribune de M. François Mathijsen, Les deux faces de Halloween, La Libre Belgique, 2002.

2 John Ramirez est un pasteur évangélique, auteur et conférencier très demandé, et il a partagé son témoignage : avoir été miraculeusement sauvé alors qu’il était un prêtre satanique de haut rang.

Vocation, vocation professionnelle, orientation : la complexité du marché de l’orientation (CGP/A2P)

Bertran Chaudet et une équipe

 Dans notre époque souvent difficile sur le plan économique, les jeunes comme les adultes cherchent leur place, tant dans la société que dans l’entreprise. Pour les jeunes, il s’agit de choisir un cursus d’études supérieures qui sera une porte d’entrée dans la vie active. Ce choix doit correspondre le mieux possible aux potentiels, aux compétences et aux aspirations de chacun. 
Pour les adultes en reconversion, il s’agit d’abord de réaliser un bilan des expériences professionnelles antérieures avant de construire un nouveau projet, en continuité ou en rupture. Ce bilan de compétences est finançable entièrement dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) dont bénéficie tout salarié.
C’est dire si l’enjeu du travail du consultant en orientation est important ! Quant aux candidats à l’orientation, ils doivent faire leur choix dans une offre opaque où le meilleur côtoie l’approximatif.
On découvre par exemple en interrogeant ceux qui ont fait un bilan de compétence dans une chambre de commerce et d’industrie (CCI) que c’est l’ennéagramme qui en a été l’outil dominant. La même expérience est relatée dans le cadre de l’année de discernement proposée par des structures éducatives chrétiennes aux jeunes en panne d’idée pour leur avenir. Dans le domaine de la reconversion professionnelle, on pourra lire à titre d’exemple le programme psycho-spirituel teinté de concepts professionnels, intitulé « bilan de compétences », proposé par le cabinet de recrutement EcclésiaRH.1 La certification Qualiopi des organismes formateurs ne certifie en rien le contenu des formations dispensées, puisqu’elle vise essentiellement la qualité administrative de la procédure.
Nous pensons qu’il est difficile de vouloir distinguer une méthode ou une œuvre de son fondateur. Il nous a semblé utile d’apporter des critères de discernement sur une de ces méthodes en particulier, appelée Analyse de la personnalité professionnelle (A2P). En effet, l’analyse de la personnalité professionnelle, appuyée sur l’outil intitulé Centre de Gravité Professionnel (CGP) séduit de nombreuses personnes et de nombreuses entreprises ou institutions, dans le milieu chrétien notamment. Et quel ne fut pas notre étonnement quand nous avons investigué les bases de cette démarche.
Notre objectif est d’éveiller à quelques questions fondamentales afin que chacun puisse mener sa propre réflexion et faire un choix éclairé sur la méthode et le professionnel avec lequel il discutera de ses projets d’avenir. (Toutes les informations sourcées d’internet sont susceptibles de disparaître).

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Jourda, l’inventeur du Centre de gravité professionnel

L’inventeur du concept de Centre de Gravité Professionnel et fondateur de l’Institut de la Vocation de Lyon, Mathieu-Robert Jourda, est peu bavard sur sa formation : il revendique une formation commerciale supérieure, trois ans de fac de psycho, une psychanalyse et de nombreuses intuitions personnelles. Sur linkedin il met en évidence son « auto-formation », dont il se montre très fier. On y trouve des traces de psychanalyse jungienne : « j’ai intégré, à l’université, et aussi par mes propres moyens, tout un corpus de sciences humaines dont l’élément de base est évidemment la Conscience Humaine dans ses constituants, son fonctionnement et ses effets. Or de cette chose aussi importante qu’est la conscience, la science n’a pas pu dire un seul mot d’explication scientifique, ni de son origine ni de sa nature, et pourtant je n’ai jamais cessé de croire à l’existence de la conscience ».2

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