Harry Potter à Montauban

D.A.

De quoi laisser songeur. Promue par les municipalités, la culture magique et sorcière bat son plein et diffuse dans les familles...

La ville de Montauban accueille au Jardin des Plantes l’attraction « Harry Potter L’expérience en Forêt interdite », durée du parcours 45 mn à 1h15mn. Dates du 19 octobre 2024 au 2 février 2025.

Les jours se font plus courts, les nuits, plus sombres… C’est à cette période que les créatures enchantées et autres animaux fantastiques inspirés du monde des sorciers s’aventurent dans une mystérieuse Forêt interdite. Si tu cherches bien, tu pourras apercevoir ses curieux habitants le long du sentier illuminé ! Embarque pour un voyage envoûtant à travers la forêt et suis un chemin brumeux plein de magie, où des surprises t’attendent à chaque tournant. Tu pourras lancer de puissants sorts avec ta baguette, faire la rencontre d’hippogriffes et de centaures, revivre des moments épiques tirés des univers de Harry Potter et des Animaux Fantastiques. Et après cette aventure palpitante, tu auras l’occasion de profiter d’un bon repas chaud au coin du feu dans le Village Enchanté. Ne rate pas cette occasion exceptionnelle de vivre une expérience incroyable dans une Forêt Interdite inspirée du monde des sorciers ! Achète tes billets maintenant pour Harry Potter : L’Expérience en Forêt Interdite à Montauban !

Âge requis : ouvert aux sorciers et sorcières de tous âges !

Déroulez la page https://hpforbiddenforestexperience.com/montauban/#

  • « Explore les profondeurs de la forêt à la rencontre d’animaux fantastiques et revis des scènes emblématiques du monde des sorciers dans un décor illuminé. »
  •  » Laisse-toi guider par les sons, les lumières et les effets spéciaux qui donneront vie à la magie du monde des sorciers une fois la nuit tombée »
  • « Lance de puissants sorts avec ta propre baguette magique et invoque Patronus pour combattre les Détraqueurs »

La porte des ténèbres à Toulouse

Après 2018, Toulouse repasse le plat en 2024…

Le Minotaure est la première création de La compagnie La Machine; il a été suivi d’une 2ème machine une immense araignée. Leur défilé dans Toulouse en 2018 défilé, intitulé Opéra, aurait rassemblé 900 000 personnes. Décryptage: https://occultismedanger.fr/pdf/minotaure.pdf

Les 25,26 et 27 octobre 2024 à Toulouse, Lilith hybride à queue de scorpion, à tête de femme avec des cornes de bouc, une autre création de La Machine rejoindra les 2 précédemment citées (Astérion, le Minotaure, et Ariane, l’araignée) : tous 3 défileront dans Toulouse pour un deuxième opéra intitulé « la Porte des Ténébres « , second opus de l’Opéra Urbain Le Gardien du Temple.

Décryptons certains aspects avec Marie Vindigni.

À Toulouse, Porte des Ténèbres fait réagir Mgr de Kerimel, archevêque de Toulouse.

Pourquoi est-il important qu’un évêque réagisse à ce type d’événement ?

Quand on fait de l’enfer un spectacle divertissant, cela ne peut qu’être inquiétant pour un pasteur. D’abord, j’ai tout de suite trouvé que l’affiche du spectacle, avec toutes les églises en feu, était de très mauvais goût dans le contexte actuel, notamment après l’incendie de Saint-Omer… Je trouve cela très bien que la ville organise des manifestations populaires, c’est un bon moyen pour fraterniser, mais je pose la question : pourquoi l’enfer ? Pourquoi Lilith, ce démon féminin de Mésopotamie – dont la machine a été commandée par Hellfest en plus ? Il me semble qu’il y aurait eu d’autres sujets bien plus heureux et bien plus porteurs. Je ne fais la guerre à personne, mais les chrétiens doivent faire entendre leur voix. Il faut faire entendre notre voix pour prévenir qu’on ne joue pas impunément avec Satan.


L’une des des photos montre Lilith la nouvelle machine, avec des boucles d’oreilles avec la croix renversée, symbole sataniste, elle se pare aussi d’une tête de mort et sa tenue au niveau du torse est de type sado-masochiste.

La machine articulée Lilith le clou du spectacle à Toulouse les 25, 26 et 27 octobre a été présentée cet été au festival Hellfest.

Sur une affiche de ce spectacle gratuit, il y a en arrière plan des monuments marquants de Toulouse dont l’église de la Daurade qui est en feu. L’Eglise en feu, ce qui renvoie au slogan anarchiste  » La seule église qui illumine est celle qui brûle ».

« Elle sera la clé de l’intrigue », dévoile le directeur artistique. « Gardienne des ténèbres, elle contrôle le passage entre notre monde et celui des enfers. Missionnée par Hadès, elle erre de ville en ville à la recherche des âmes damnées pour les ramener en enfer. Ses yeux sont d’une grande expressivité, mieux vaut éviter son regard ! »

Coût de ce second opéra : 4,72 millions d’euros !

Dialogues avec l’Ange

Dominique Auzenet1

Ce livre, « Dialogues avec l’Ange », dont la première édition date de 1976, a eu un succès planétaire, traduit en 18 langues… Incontournable! Il était donc nécessaire de publier un article sur ce site, pour donner quelques éléments de de compréhension et de discernement par rapport à la foi chrétienne. 

I. LES PERSONNES

1. Gitta Mallasz

Je cite ici quelques extraits de l’article de Wiki2 (bien qu’il n’envisage aucune distanciation critique…) Née3 en 1907 à Laibach (Carniole, Autriche-Hongrie) et décédée en 1992 à Tartaras (commune d’Ampuis), elle s’est fait connaître par la publication du livre Dialogues avec l’ange dont elle se disait être le « scribe » et non « l’auteur ».

Très douée pour la natation, elle intègre en 1929 l’équipe nationale hongroise et obtient la médaille de bronze du 4 × 100 m nage libre aux Championnats d’Europe de natation 1931 à Paris, ainsi que d’autres médailles dans ce sport. Elle fait ainsi connaissance de Lili Strausz, professeur d’expression corporelle et de relaxation, qui pratique aussi le massage.

Par la suite, Gitta Mallasz reprend le dessin, renoue avec Hanna Dallos (amitié de l’école des arts décoratifs) et travaille dans l’atelier que celle-ci dirige avec son mari Joseph Kreutzer, concepteur de meubles à Budapest. Elle y est graphiste, principalement pour le tourisme et la publicité. L’antisémitisme sévissant à Budapest, c’est elle, l’ex-championne et par ailleurs chrétienne, qui ramène les commandes qu’Hanna et Joseph, juifs, ne peuvent plus solliciter.

La Seconde Guerre mondiale éclate. L’atmosphère devient lourde et angoissante. Hanna et Joseph Kreutzer louent une petite maison dans les environs de Budapest, réduisent leurs activités pour se consacrer à l’essentiel. Gitta Mallasz et Lili Strausz les rejoignent et les quatre jeunes gens discutent souvent le soir de leur situation dans cet environnement hostile, à la recherche du sens de leurs existences.

Le 25 juin 1943, au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle ! ». Commencent alors les Dialogues avec l’ange : 17 mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour tenter de sauver plus d’une centaine de femmes et d’enfants juifs.

Alors que l’étau nazi finit par toucher la Hongrie en mars 1944, Joseph est déporté le 3 juin et Hanna et Lili partiront le 2 décembre à Ravensbrück. Ils ne reviendront pas. Gitta se retrouve seule avec les cahiers où sont transcrits les enseignements.

Après la fin de la guerre, alors que la Hongrie se retrouve derrière le rideau de fer, Gitta Mallasz ouvre un nouvel atelier à Budapest et devient dessinatrice de costumes et interprète du Állami Népi Együttes (Ensemble folklorique national). De ces années-là, malgré sa réussite professionnelle, elle dira qu’elle était comme un cadavre ambulant. En 1960, elle « choisit la liberté » et s’installe en France.

Afin que sa famille ne soit pas persécutée, elle contracte un mariage blanc qui deviendra un mariage d’amour avec Laci Walder, un juif communiste, ancien des Brigades internationales. En 1967, elle obtient la nationalité française. Avec son mari, Hélène Boyer et de nombreux amis, elle s’attelle à la traduction de ses notes pour un livre qui sera publié sous le titre Dialogues avec l’ange.

L’écrivain Claude Mettra, producteur à France Culture, consacre le 22 mars 1976 une émission à Gitta Mallasz et à son aventure spirituelle. Dans la foulée, le texte est publié chez Aubier. Une Radioscopie de Jacques Chancel le 10 mars 1977 fait connaître l’ouvrage auprès du grand public.

Son mari Laci Walder meurt en 1982. Gitta Mallasz se refuse obstinément à devenir gourou alors que tout l’y invite. Mais en juin 1983, une invitation pour une conférence à l’Institut C. G. Jung de Zurich fait déclic : dès lors, Gitta Mallasz consacrera le reste de sa vie à commenter les Dialogues avec l’ange, et à mettre en garde contre les mauvaises interprétations, soit au cours de conférences, soit par des livres de commentaires.

En 1988, un grave accident lui casse les deux poignets. Elle quitte alors sa petite maison du Périgord pour aller vivre à Tartaras (commune d’Ampuis), dans les vignes de la Côte-Rôtie, auprès de Patricia et Bernard Montaud, avec lesquels elle a noué une grande amitié. Depuis 1985, c’est ce dernier qui organise ses conférences. Elle y vivra ses dernières années paisiblement, écrivant ses derniers livres et continuant à transmettre l’enseignement des Dialogues avec l’ange. Elle meurt en 1992.

Continuer la lecture de « Dialogues avec l’Ange »

Voyance, astrologie, new-age : de l’ésotérisme au catholicisme

Ces dernières années, les contenus ésotériques ont proliféré sur les réseaux sociaux, répondant à une quête de sens et d’au delà d’une population déchristianisée. Aujourd’hui, Alice nous raconte son parcours de foi : sa recherche de transcendance, ses expériences dans l’ésotérisme et sa rencontre avec Dieu.

L’élite noire derrière les rave parties

La réalité cachée, satanique et vampirique des rave trance goa. Une victime innocente témoigne.

Interview (par C.R.O.M.) d’une rescapée des soirées Goa-Trance (2014)

Sur le site LE DRONE


Chaque week-end, des millions de jeunes se rendent vers de grands temples en forme de boîtes noires pour danser extatiquement sur une musique répétitive qui pénètre jusque dans leur corps. Quel est le sens de cette nouvelle communion? Que se passe-t-il à l’arrière du décor? C’est un sujet que nous allons tenter d’explorer à travers l’expérience d’Orfée (nom fictif), qui s’est frottée de près à l’une des sphères de ce milieu, à savoir la scène «Goa-Trance».

C.R.O.M.: Comment t’es-tu retrouvée dans cette scène de la «Goa-Trance»?

Orfée: Par un copain que j’avais connu en Inde. Après notre rencontre, on a échoué à Goa sur la côte ouest de l’Inde. Et là, j’ai rencontré ses amis qui, justement, étaient «bien placés» dans les milieux trance. Je n’ai pas été tout de suite acceptée, loin de là, puisque, pour être acceptée, il faut connaître du monde ou avoir quelque chose de particulier – comme faire de la musique, dealer de la drogue, ou être très belle. Mais en tout cas, j’étais sa copine, et je suis entrée. C’était en 1998. Je dois dire que ce n’était pas vraiment mon genre de musique, j’avais du mal à m’y faire. Mais je m’y suis habituée, car on finit par entrer dans le rythme.

C.R.O.M.: Peux-tu parler de cette musique et du type d’ambiance?

Orfée: C’est de la musique trance-techno, c’est-à-dire électronique avec un beat répétitif, mais avec des effets sonores qui te font «planer». Tu peux facilement les suivre, passer d’un son à l’autre, et finalement, entrer dans une certaine forme de transe. C’est ça le but. La musique techno ordinaire a un rythme soutenu, plus fort, moins sophistiqué…

Le son Goa, c’est de la musique qui se veut «intelligente». Dans ce milieu, tout le monde est bien fringué. Assez «avant-garde». Les décors sont très soignés, plein de peintures «psychédéliques» avec des couleurs vives, voire fluos. Très souvent les parties ont lieu dans la nature: sur la plage, dans la montagne, etc. On trouve toutes les drogues, particulièrement celles qui ont des effets hallucinogènes. Elles s’associent parfaitement avec la musique.

Cette combinaison ouvre à toutes sortes de nouvelles perceptions… Ce n’est pas n’importe qui qui organise les soirées. Il faut bien que les drogues viennent de quelque part, qu’elles soient distribuées au bon moment ; il faut que les meilleurs DJs soient là. C’est un gros business.

La Goa existe depuis le milieu des années 80… Là-dedans, tu as des «vieux de la vieille», des gens qui ont eu accès à beaucoup d’informations occultes par les drogues… Puis il y a les dealers qui sont de mèche avec les organisateurs, qui sont quant à eux, de mèche avec les DJs. Toutes ces personnes forment de grandes familles. Comme il y a des parties dans tous les pays du monde, il y a la tribu des Anglais, des Allemands, des Israéliens, des Américains, etc. Chaque pays a son élite, sa cour.

C.R.O.M.: A ton avis, pourquoi tant d’énergie est-elle mise pour organiser ces soirées?

Orfée: J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qui se passe à l’intérieur. Pendant longtemps je n’ai rien vu. Pour moi c’était beaucoup de belles couleurs, des gens super «classe», de la bonne musique… Il y a toujours un petit côté secret, mais on ne le voit pas. Car ce côté secret est connecté à un autre niveau de perception. Si tu n’as pas atteint ce niveau, tu ne peux pas comprendre ce qui se passe dans la Trance. Cela a beau être là, tout autour de toi, tu ne vas rien y comprendre.

Mais il suffit d’un trip de trop, un trip de plus, ou alors le trip que tu dois prendre… et on va te faire voir. Ce n’est pas une question de quantité… C’est juste le moment. Pour moi, c’est un trip qui a confirmé tout ce que j’avais pressenti auparavant. J’avais déjà pris pas mal de LSD dans les soirées, mais jamais en grosses quantités. Parfois je me sentais bien, parfois moins bien. Et puis, il arrive qu’on ait des trips de paranoïa. Enfin, on croit que c’est de la paranoïa, alors qu’en réalité c’est ton âme qui te met en garde du danger. Mais toi, comme tu vis dans un monde matérialiste et que tu penses que les gens sont naturellement bons, tu prends sur ton dos tous tes sentiments de peur et tu refoules certaines choses que tu vois pendant ces instants.

Il y a aussi des trips merveilleux, où tout est tellement beau… C’est comme la carotte qu’il faut attraper. C’est elle qui nous fait courir, c’est elle qui nous fait retourner à la prochaine party. C’est ce sentiment de communion avec le tout, où l’on sent chaque vibration, chaque note traverser notre corps entier. C’est super alléchant. C’est cet état qu’on cherche continuellement… parce qu’on l’a déjà atteint une fois. Et si ça ne marche pas cette fois-ci, c’est que quelque part, nous ne sommes pas «prêts». On se dit qu’on est encore trop «parano», on n’est pas encore assez sûr de nous-même, et il faut qu’on «nettoie nos peurs». C’est ce qu’on se dit… Il faut savoir qu’une Trance party peut durer 2 à 3 jours. Non-stop. L’élite viendra vers les 5 h du matin pour le lever du soleil. Car c’est là où c’est le plus fort. Après, ça dure toute la journée, on se repose un peu, puis on y retourne la nuit… Il y a toujours cette quête du «bon moment».

C.R.O.M.: L’élite, comme tu dis, est-ce elle qui décide à quelle party il faut aller?

Orfée: Oui, et si tu les suis en tournée, tu es super fatigué. Cela demande énormément d’énergie d’aller d’une party à l’autre. Pour compenser, les gens font du yoga, de la méditation; ils utilisent des produits Nikken... Cela permet de contrecarrer les excès des séances de Trance sur leur organisme. Trois jours de party intense, c’est comme la guerre : c’est faire face à d’autres personnes qui ne vous veulent pas ; lutter contre soi-même en se disant «C’est moi le problème», «Non, c’est eux!», etc. Puis se rapprocher de la musique et réussir à danser. Et finalement, être crevé et reprendre une drogue qu’on te propose. Trois jours comme ça, c’est du concentré.

LIRE LA SUITE SUR LE SITE LE DRÔNE