Nouvel Age — 6. Quelques fortes dérives

L’enfermement en soi-même

Dans le Nouvel Âge, il y a une réaction contre tant de rationalisme, de matérialisme, de technocratie et bien sûr face à la pollution et à la détérioration de l’environnement. Au lieu de chercher une action pour changer tout ce qui ne va pas, tout ce qui est désagréable et inefficace, on promeut un éloignement de ce qui est extérieur pour naviguer dans le monde intérieur, où l’on doit trouver la paix que l’on cherche. Par conséquent, ce n’est pas en faisant un monde meilleur que l’on sera porté à améliorer les choses, mais en faisant de mon monde intérieur l’essentiel de ma vie. Même s’il y a beaucoup d’adeptes qui luttent pour changer le monde dans lequel nous vivons.

Devant un monde qui ne me plaît pas et que je n’aime pas, je vais explorer des alternatives qui me mèneront à un nouveau style de vie intérieure. Que ce soit par le moyen de la méditation, de la prière, de la recherche du vrai moi, en établissant l’harmonie avec la nature devant un beau paysage, tout cela m’amène à me retrouver moi-même en un pèlerinage intérieur où je dois trouver le bonheur auquel j’aspire tant.

Ainsi, il devient beaucoup plus facile de comprendre comment je m’expose à me réfugier dans un égocentrisme dans lequel le monde bouge en fonction de moi-même, de ce que je pense, de ce que je crois, de ce que je ressens, et ainsi de réaffirmer le subjectivisme galopant dans lequel nous vivons.

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