« J’ai élevé mon fils avec la parentalité positive et je culpabilise de ce qu’il impose aux autres »

Un article témoignage intéressant sur l’envers de l’éducation dite « positive » qui dénonce bien le cercle vicieux dans lequel elle entraine les parents et les enfants : culpabilisation, courses aux « recettes toutes faites », surconsommation de livres sur le sujet, difficultés sociales de l’enfant concerné, perte de la spontanéité dans le lien parent/enfant (tout est pensé, analysé, décortiqué, discuté…) ….


Quand Joris* est devenu père, il s’est appuyé sur des méthodes de parentalité positive pour éduquer son fils. Aujourd’hui « un peu au bout du rouleau », voici ce qu’il aurait aimé qu’on lui dise avant de se lancer.

TÉMOIGNAGE – Avant que ma femme ne tombe enceinte de notre premier enfant, je ne m’étais jamais posé de questions sur les différentes méthodes d’éducation. Petit à petit, entre les recommandations de livres et les recherches sur internet, j’ai découvert le vaste monde des conseils en parentalité. Lire aussi L’éducation positive « est une forme d’emprise un peu sectaire », selon l’autrice de BD Emma

Dans l’ensemble, les enseignements soulignaient l’importance d’accompagner le développement de son enfant en fonction de ses besoins et de l’éduquer sans violence, ce à quoi nous avons évidemment adhéré. La plupart des contenus qui nous semblaient pertinents se réclamaient de l’éducation positive.

L’envers du décor de la parentalité positive

Certains conseils étaient très précis (le fameux « il ne faut pas dire non », l’utilisation d’un timer…), d’autres étaient un peu plus vagues. Ce qui ne correspondait pas à cette méthode éducative était presque toujours présenté comme violent, inefficace ou inadapté au regard des nouvelles connaissances scientifiques.

Au gré des « techniques » de parentalité piochées sur les réseaux sociaux, la parentalité positive est devenue notre mode d’éducation principal presque sans le vouloir. Avec ses qualités, mais aussi ses écueils, dont j’aurais aimé qu’on me parle plus tôt. Aujourd’hui, mon fils aîné a 4 ans et demi et je voudrais parler de l’envers du décor. De tout ce que l’éducation positive peut avoir de négatif et culpabilisant, et dresser un bilan de ma vie de parent un peu au bout du rouleau.

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