Ce travail documenté de René Gounon met en lumière le fait que ces « visions et messages ne peuvent venir de Dieu »…
Un nouveau livret à diffuser aux addicts de MV, en pièce jointe à vos mails…
Extrait de l’introduction :
Ceux qui se passionnent pour des événements d’origine apparemment surnaturelle justifient souvent leur enthousiasme par cette phrase de Saint Paul s’adressant aux Thessaloniciens :
« N’éteignez pas l’Esprit. Ne dépréciez pas le don de prophétie mais examinez tout et, ce qui est bon, retenez le ».
Pourtant cette invitation à accueillir favorablement ce qui pourrait venir du Ciel est aussi un appel à la prudence : s’il faut tout examiner avant de retenir ce qui est bon, c’est évidemment qu’il peut y avoir aussi du mauvais. C’est dans cette démarche de discernement demandée par l’apôtre que s’inscrit cet ouvrage. En effet une manifestation de ce type qui prend toujours plus de place dans le monde catholique mérite un examen: le nouvel Evangile qui aurait été révélé à Maria Valtorta au milieu du XXème siècle. Maria Valtorta est une visionnaire italienne qui a vu quotidiennement le Christ, la Vierge et de multiples saints à partir de 1943 et jusqu’au début des années 50. Son œuvre principale est une monumentale relation de la vie de Jésus en Palestine (10 tomes de plus de 500 pages chacun), écrite à partir de ses visions et baptisée « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé ».
Bien que jamais reconnue par l’Eglise, cette oeuvre est toujours plus largement diffusée, elle a été traduite dans une trentaine de langues, est répandue dans le monde entier et toute une littérature se développe aujourd’hui autour d’elle. Une intense activité de promotion contribue à cette expansion, comme en témoignent les multiples ouvrages et vidéos à la gloire de l’oeuvre et de son auteur. Cette œuvre extraordinaire dont l’Eglise conteste absolument l’origine divine a aujourd’hui pignon sur rue, on trouve ce soi-disant « Evangile » et les livres qui s’y rattachent sur les rayons des librairies catholiques et jusque dans certaines librairies généralistes. Il est donc naturel de s’interroger.
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