Sylvie a accepté de contribuer au site sosdiscernement.org par le dessin, comme celui que vous voyez ici, et devient ainsi collaboratrice. Elle nous livre son témoignage. Merci à elle.
Je suis née à Toulouse et j’ai été baptisée dans une famille catholique où l’usage était d’aller à la messe tous les dimanches.
J’ai eu beaucoup d’échecs scolaires, car n’arrivant pas à me concentrer et ne pensant qu’à dessiner. Dès l’enfance, j’étais douée pour le dessin et je reproduisais des Obélix à la perfection. Mon grand-père maternel que je n’ai pas connu, était dessinateur-sculpteur, et avait travaillé pour un statuaire à Toulouse pour réaliser des Ste Germaine, Thérèse de Lisieux et autres.
J’ai donc eu une scolarité chaotique et n’ai jamais pu faire une école de dessin, car mes parents ne m’y poussaient pas. Dans les années 68, ils étaient surtout préoccupés de prendre une ferme en Ariège et nous voilà atterris avec mes deux autres sœurs au Mas d’Azil.
Vers l’âge de 15 ans, j’ai été exclue d’un lycée, car je ne faisais rien en classe, que des bandes dessinées caricaturales sur les profs et les élèves.
La régularité à la messe du dimanche à l’adolescence s’est amenuisée, pour ne pas dire a carrément stoppée.
Je me souviens qu’avec ma mère et mes sœurs on avait pris l’habitude de faire des séances de spiritisme avec un verre et des lettres tout autour ; au lycée où j’étais pensionnaire, j’invitais les copines à « pratiquer » ces séances. C’était impressionnant, avec nos mains réunies autour du verre, ça fusait dans tous les sens avec des réponses souvent incohérentes. Mais j’avais toujours un malaise intérieur après chaque séance.
Ma grand-mère pratiquait la conjuration des brûlures et ma mère la baguette de sourcier pour trouver de l’eau.
Ma jeunesse au niveau sentimental a été très chaotique puisque je menais dès l’âge de 19 ans une vie de patachon, boîtes de nuit, aventures sans lendemain jusqu’à vers 23 ans où je fréquente un jeune homme et cette aventure ne dure que trois ans. Sa mère qui était allée voir une voyante m’avait prévenue.
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