Les doulas

Georges Fenech, Gare aux gourous, Santé, bien-être, Éd. du Rocher, 2020, pp. 233-236.

Il faut évoquer le cas des doulas qui ont réussi à pénétrer les maternités.

La doula (du grec ancien « la servante ») accompagne, soutient, informe le couple et la femme au moment de la naissance. Elle intervient dès le début de la grossesse, pendant l’accouchement et après la naissance, sans aucune formation médicale.

Certaines maternités ont cédé aux pressions de femmes enceintes demandant à être accompagnées au moment de l’accouchement par leur doula, bien que cette profession n’ait jamais reçu de validation officielle.

L’ordre des sages-femmes ne cache pas son scepticisme lorsque les doulas affirment qu’elles ne se substituent pas aux professionnels de santé, car en réalité « elles sont très présentes, à un moment de particulière vulnérabilité psychique des parents ». L’ordre ajoute que leurs conseils ne sont pas étayés par des connaissances sérieuses dans le domaine obstétrical. À une femme qui perd les eaux, certaines déconseilleront par exemple de se rendre tout de suite à la maternité, sous prétexte qu’on va la mettre sous perfusion avec des antibiotiques. « Or, le risque d’infection et de perte du bébé est réel.1 »

Cette nouvelle «profession», sorte d’accompagnement familial de jadis, proche de ce qui se pratique encore dans certaines sociétés traditionnelles, est née il y a environ une trentaine d’années outre-Atlantique. Depuis une dizaine d’années, elle se répand en France dans les milieux hostiles à la médicalisation de la maternité. Une poignée de petites associations en lien avec les organisations nord-américaines réunit les doulas avec l’objectif de développer un réseau sur le territoire national.

En l’absence de tout encadrement, la fonction des doulas peut les conduire à empiéter sur les compétences de professionnels de santé, en particulier sur celles des sages-femmes, et exposer la parturiente à des risques réels pour elle-même et l’enfant.

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Le chagrin scolaire

Georges Fenech, Gare aux gourous, Santé, bien-être, Éd. du Rocher, 2020, pp. 246-248.

Parmi les toutes dernières nouveautés ayant fait leur apparition à l’école, signalons le programme insolite appelé « Chagrin scolaire », qui risque de pervertir l’enfant malléable.

Il dispense une « thérapie brève » pour les élèves et un accompagnement pour les équipes éducatives, afin de lutter contre le harcèlement et les violences scolaires, mise en œuvre par une société privée que dirige une certaine Emmanuelle Piquet sous le titre ronflant de présidente du Centre de recherches sur l’interaction et la souffrance scolaire (Criss). La formation coûte 9 000 euros et consiste en quatre heures d’intervention par mois, sur trois ans.

Des « psychopraticiens » du Mental Research Institute expliquent s’inspirer des travaux scientifiques de Palo Alto pour recommander aux jeunes victimes d’appliquer ni plus ni moins que la « loi du Talion ». Autrement dit: rendre coup pour coup à son agresseur verbal ou physique.

Cette thérapie dite « brève et stratégique » forme les personnels de l’éducation au « boomerang verbal ». Le premier diplôme a été créé en 2017 à Dijon et s’adresse à des psychologues, chefs d’établissement, médecins scolaires … Le concept repose sur le principe qu’en réprimandant le harceleur on ne fait que le renforcer dans son statut de toute-puissance et du même coup réduire le harcelé dans la position du faible. Il faut donc outiller ce dernier pour qu’il apprenne à se défendre par lui-même et à retrouver sa fierté. Ce sont environ cinq cents enfants victimes qui sont formés chaque année par cette méthode. Selon Emmanuelle Piquet, 85 % des cas de harcèlement sont ainsi résolus. Des centres « Chagrin scolaire » fleurissent un peu partout – à Lyon, Mâcon, Paris, Lille, etc. – et leur promotrice s’est vu décerner l’Ordre national du mérite, le 12 mars 2019, des mains du ministre de !’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

« Quelle ne sera pas la stupeur de parents découvrant que, suite à une consultation, il a été conseillé à leur fille d’orga­niser une baston en cours de récréation? [ … ] Comment a-t-on pu permettre l’usage d’une thérapie en milieu scolaire par une personne qui ne dispose d’aucun titre professionnel? », s’interroge le site d’information Médiapart (1), qui s’inquiète en outre que « dans cette ouverture de l’école à l’innovation viennent s’engouffrer bon nombre de marchands d’offres pédagogiques, de charlatans toujours prêts à [ … ] assurer de leur capacité à produire l’école du bonheur et à régler les problèmes [ … ] quotidiens professionnels. Et ce aux dépens des élèves.

Comment les parents réagiront-ils lorsqu’ils apprendront que leurs enfants sont invités, dans un but pédagogique, à pratiquer l’autodéfense et la vengeance? »

Ne risque-t-on pas, en effet, de créer au sein de l’école de nouvelles tensions?

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Le Médaillon de la commémoration des accords d’Abraham

par Betran Chaudet

Les occultistes et autres astrologues ont toujours cru discerner dans le mouvement des étoiles et des planètes, les signes des destins des hommes et mieux encore de se servir de certaines conjonctions astrales pour en infléchir le sens, selon leurs perspectives.

Ceux qui dirigent ce monde ont souvent voulu inscrire leurs projets dans une symbolique cachée, uniquement réservée aux initiés.

D’ailleurs cette symbolique peut revêtir plusieurs niveaux d’interprétation parfois même opposés ou contradictoires selon le degré d’initiation. Les Hauts Initiés possédant seuls les clés ultimes d’interprétation, se croyant ainsi maître du monde et de sa destinée.

Une pièce tout à fait singulière vient d’être frappée pour commémorer l’accord d’Abraham. Nous allons tenter de décrypter quelques symboles sur cette pièce ou ce médaillon, annonçant tout un programme.

La grande et rare conjonction entre les planètes Jupiter et Saturne annoncerait-elle le début d’un changement de paradigme que certains initiés voudraient infléchir ?

Selon Wikipédia :

Les accords d’Abraham sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis d’une part et entre Israël et Bahreïn d’autre part. Le premier, entre Israël et les Émirats arabes unis signés le 15 septembre 2020 à la Maison-Blanche à Washington, accompagnés d’une déclaration tripartite signée aussi par le président américain en tant que témoin.

Parallèlement à ces accords, les États-Unis se sont engagés à vendre des avions de chasse furtifs F35 aux Émirats arabes unis, malgré l’opposition israélienne finalement levée en octobre 2020. Cela montrerait que ces accords sont aussi l’aboutissement d’une coalition anti-iranienne.

Ces accords ont été imprimés en trois langues : anglais, arabe et hébreu.

La « Déclaration des Accords d’Abraham » promeut le dialogue interreligieux et interculturel entre les trois religions abrahamiques et toute l’humanité. Elle proclame la liberté de religion.

Bien entendu, nous ne saurons rien des négociations secrètes faites à cette occasion.

Tout un symbolisme occulte se condense sur cette pièce de 60 mm de diamètre. La courte analyse qui suit n’a rien d’exhaustif ni de définitif. Elle est surtout interrogative.

Mais tout d’abord en voici l’interprétation exotérique destinée aux profanes.

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Une vie en Antroposophie

La face cachée des écoles Steiner-Waldorf, par Grégoire Perra et Elisabeth Feytit. À l’âge de 9 ans, Grégoire Perra entre dans une école Steiner. Il restera 30 ans dans l’anthroposophie, un mouvement dont il dénonce aujourd’hui les dérives sectaires et qui regroupe les écoles Steiner, l’agriculture biodynamique, les produits para-pharmaceutiques Weleda et la banque Nef, entre autres.

Six entretiens à écouter sur cette page du site Méta de choc

1. L’entrée en école Steiner (62 mn) — . 2. L’antroposophie au quotidien (59 mn) — 3. Les fondements de la croyance (57 mn) — 4. Les premiers questionnements (61 mn) — 5. La sortie du mouvement (59 mn) — 6. Le processus de déconditionnement (54 mn).