Ce que le mandala communique

par Vicente Jara. Texte original en espagnol : https://www.oropel.org/lo-que-un-mandala-comunica/1646/. Traduction D. Auzenet, avec DeepL

Faire des mandalas et les colorier, que ce soit sur le sol ou sur un autre support comme le papier ou autres, c’est disposer le candidat ou le disciple qui les génère à la souffrance de ce qu’une telle tâche implique : apprendre à voir la souffrance dans sa propre vie, ce qui est la clé du bouddhisme, mais aussi de l’hindouisme.

Les mandalas sont des figures typiquement hindoues et bouddhistes. Ils ont une signification spirituelle liée à ces traditions religieuses et, pour cette raison, il n’est pas judicieux de les utiliser en dehors de leur contexte. Pour les personnes d’autres confessions, les construire ou les recréer implique des coûts spirituels et le risque de tomber dans le syncrétisme ou le relativisme religieux. Il n’est donc pas approprié de les utiliser dans le christianisme, surtout lorsque Jésus-Christ a dépassé la signification de ces figures.

Qu’est-ce qu’un mandala ?

Les mandalas sont des représentations figuratives spirituelles. Ils appartiennent surtout à la tradition hindoue et bouddhiste. Ce ne sont pas des représentations abstraites ou symboliques neutres, mais elles ont un arrière-plan spirituel. Ils représentent la totalité de la réalité. Un mandala est un fragment du microcosme qui veut embrasser et montrer la totalité du macrocosme, l’ensemble de la réalité. C’est un échantillon de l’ordre de l’univers, de l’ordre cosmique.

Bien que sa source soit la tradition hindoue, elle est également passée de là au bouddhisme. Il existe des variations entre les deux religions en termes de configuration du mandala, très figuratif dans certaines branches du bouddhisme, comme le bouddhisme tibétain.

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Méditation de pleine conscience : l’envers du décor

Un résumé du libre d’Elizabeth Martens : LA MEDITATION DE PLEINE CONSCIENCE. L’envers du décor – Investig’Action, Ixelles, Belgique. 200 pages

Ayant une expérience de terrain en Chine et sur le haut plateau tibétain, une formation scientifique en biologie, en médecine traditionnelle chinoise, une expérience personnelle de la méditation, Elizabeth Martens ne conteste pas les bienfaits de cette pratique lorsqu’elle est un choix individuel librement consenti.

Elle s’interroge toutefois sur la légitimité de l’engouement pour la « pleine conscience » du fait que depuis les années 2000, on la voit s’infiltrer partout en France, dans les lieux publics relevant du principe de laïcité, écoles, hôpitaux, assemblée nationale, colonisant nos espaces publics et privés alors qu’elle est étroitement liée aux religions bouddhiste-hindouiste-anthroposophique dont les représentants se rencontrent mais aussi siègent dans les différentes associations impliquées dans sa diffusion.

A partir d’une documentation complète, Elizabeth Martens nous fait découvrir les personnalités ayant contribué à imposer la spiritualité orientale en occident en levant le voile sur leurs objectifs, leurs dérives et sur la réalité du monde bouddhiste. Elle complète le texte par de nombreuses références en bas de page et par un complément de 22 pages pour une bibliographie, des références en site Internet.

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Le danger des méditations non-chrétiennes

Après avoir appris et longtemps pratiqué une technique de méditation New Age, Amandine (paroisse de Figeac) nous en explique les dangers. La méditation issue des courants « New Age » très répandue de nos jours ouvre en effet la porte à des forces maléfiques sous couvert de faire du bien et d’aider à l’épanouissement de l’individu.

J.-M. Verlinde parle de la Méditation de Pleine Conscience

  1. Elle suscite aujourd’hui un véritable engouement. Un état des lieux.

2. Les origines de la méthode, en Occident comme en Orient.

3. La notion d’enstase. Comparaison avec l’Incarnation du Verbe de Dieu en Jésus-Christ venu épouser notre humanité jusque dans ses souffrances

4. Le passage de la sérénité naturelle à la paix qui vient de Dieu et réponse aux questions.

Les travaux de Marion Dapsance sur bouddhisme occidental

Docteur en anthropologie des religions à l’École pratique des hautes études (Paris), Marion Dapsance est actuellement en résidence à l’université Columbia de New York où elle enseigne sur le bouddhisme moderne.

Anthropologue, Marion Dapsance a réalisé une enquête de terrain sur le bouddhisme en Occident, au cœur d’une religion détournée qui laisse sans voix : organisation sectaire, dérives sexuelles, pyramides financières, humiliations hierarchiques…

Elle livre ici une enquête sur les coulisses mal connues du bouddhisme en Occident  : Les dévôts du bouddhisme, Éd Max Milo, 2016.

Interview de Marion Dapsance

Le bouddhisme occidental et l’ésotérisme théosophique

En dénonçant, dans Les Dévôts du bouddhisme (Éd. Max Milo, 2016), les agissements et pratiques de Sogyal Rinpoché, fondateur des centres tibétains Rigpa, la jeune anthropologue Marion Dapsance avait fait preuve de clairvoyance. Quelques mois plus tard, ce lama était démis de ses fonctions par la direction spirituelle du réseau Rigpa pour « abus physiques, émotionnels, psychologiques et sexuels ».

La face cachée de Sogyal Rinpoché

Sogyal Rinpoché, maître tibétain, démis pour abus physiques, psychologues, sexuels…

Dans Qu’ont-ils fait du bouddhisme ? (Bayard, 2018), Marion Dapsance poursuit sa remise en cause du bouddhisme tel qu’il est trop souvent présenté en Occident. Comment en est-on arrivé, s’interroge-t-elle, à expurger le bouddhisme de ses éléments constitutifs pour en faire une espèce de sagesse universelle, capable d’apporter le bien-être et la paix?

Une critique sévère du bouddhisme à l’occidentale