C’est ta flamme jumelle !

Le témoignage d’ Aurélie

Le prochain article sur le site donne une analyse perspicace de ce concept : Le monde vicieux et toxique des Flammes Jumelles...


Je me permets de vous envoyer ce témoignage qui me concerne. J’espère qu’il pourra vous être utile pour votre chaîne. Je dois vous avouer que cela me permet aussi de m’aider dans mon processus de délivrance.

Dans un premier temps je souhaitais vous dire que votre chaîne occultismedanger m’aide beaucoup dans la compréhension de mon histoire. Je vous remercie très sincèrement de tous les témoignages que l’on peut y trouver, ainsi que les. pdf qui sont très utiles quand on a fréquenté le milieu de l’occultisme sans le savoir.

Je me retrouve beaucoup dans les témoignages d’anciens thérapeutes qui travaillent en lien avec l’occulte, et c’est pour cela que j’ai décidé aujourd’hui de vous faire parvenir le mien.

J’ai commencé mettre les pieds dans l’occultisme en 2017, suite à un burn-out. Aujourd’hui je parle d’occultisme, d’ésotérisme ; mais à l’époque il n’était pas question d’employer ces mots bien évidemment : je parlais d’énergétique et de spiritualité.

Tout a commencé de façon basique par le yoga, puis la méditation. Ce fut ensuite une succession : l’intérêt pour les huiles essentielles, les fleurs de Bach, les points d’acupressions, les pierres énergétiques, bref toutes ces petites choses à faire en autonomie : elles me faisaient du bien, car j’étais dans une période de souffrance.

Par la suite, quelques années après, et c’est là où les choses ont commencé à se compliquer : je me suis initiée au premier degré de reiki. Des choses un peu particulières se produisaient, notamment cette attirance pour le milieu invisible.

Puis deux ans plus tard je me suis initiée au 2e et au 3e degré de reiki, à intervalle approché. Je ne jurais que par cela, par l’énergie. D’ailleurs je ne comprenais pas comment un être humain normalement constitué se privait d’une telle richesse. J’en étais presque devenu accro…

Au départ je faisais beaucoup d’auto-traitements. Ensuite, j’ai commencé à l’introduire dans mes pratiques de coaching et de thérapeute (car je suis dans le milieu de l’accompagnement).

Et voyant que ma société, mon auto-entreprise ne fonctionnait pas comme il faut, j’ai commencé à consulter des médiums. Car malgré les efforts fournis, et les bons résultats que j’obtenais dans mes coachings, mon activité ne décollait pas. C’était étrange. Je précise que l’énergétique n’avait quasiment pas sa place dans mon activité au départ).

Alors j’ai commencé à consulter des voyantes médiums. J’ai consulté ainsi 9 médiums entre 2021 et 2023, tellement j’étais perdue entre ce qu’on m’annonçait et la réalité.

Toutes les médiums allaient dans le même sens : elles me disaient qu’il fallait que j’accepte mes capacités, que je les développe plus, que j’en fasse bénéficier mes clientes… Que j’allais vivre très confortablement de ma société, que j’allais même être riche. Que c’était même un devoir avec des capacités comme les miennes de les mettre au service du « collectif ».

La réussite ne pointant toujours pas le bout de son nez, je continuais à aller voir des médiums à droite à gauche. Mais surtout je continuais à m’initier à plein d’autres soins que le reiki que j’avais mis d’ailleurs un petit peu de côté. Parce que quelque chose coinçait dans cette pratique ; bien évidemment aujourd’hui j’ai compris pourquoi.

Je me suis initiée aux soins Isis, puis aux soins Thot, des soins concernant le féminin sacré qui s’appelle d’ailleurs le soin des mères sacrées, sans trop savoir vraiment ce qu’on reçoit comme initiation… Ce sont, comme ils le disent dans leur jargon, des codes de lumière. Je me suis aussi initiée à tout ce qui était énergie des dragons, puis les soins de l’âme, etc. etc.

Je n’en avais jamais assez. À peine une initiation terminée, je sautais sur une autre, puis une autre, comme une boulimique d’informations et de formations… Car, en parallèle, je suivais aussi plein d’autres formations. Je savais à la base que j’avais un tempérament à être passionnée, voire excessive. Mais parfois j’étais surprise de sentir comme une force intérieure qui me poussait à faire cela sans que je ne puisse la contrôler.

Et on m’annonçait à chaque fois que j’allais bientôt faire une formation ou initiation, et que c’est grâce à cela que j’allais décoller dans mon activité et vivre de ma passion.

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Confidences d’une ex-gourou, Jessica Schab

Jessica Schab, alias Jessica Mystic a contribué à la diffusion de la spiritualité New Age à travers le monde. Aujourd’hui sceptique, elle alerte sur les dangers de croyances qui lui furent pourtant si chères.

Voici l’entrevue filmée d’Elisabeth Feytit avec elle, réalisée à la suite d’une semaine de tournage au Canada pour le film documentaire « Ex-gourou » sur son parcours personnel d’ancienne guide spirituelle.

Ma sortie du New-Age

Julie Rideau

Je parlerai ici de certaines dérives et de l’enfermement que peut représenter le New Age, que je définis comme un ensemble de croyances et de pratiques spirituelles à la mode. Il s’agit de mon regard sur celui-ci, d’après mes expériences et mes observations. Cet article n’est pas exhaustif et n’expose pas une vue d’ensemble, mais c’est une invitation à prendre du recul sur ces concepts et sur l’impact d’une spiritualité qui paradoxalement nous éloignerait plus de l’humain et de la vie et profiterait à certains gourous au passage, si l’on ne fait pas preuve de discernement…

J’ai commencé à chercher des réponses et du sens à ce que je vivais, et la thérapie classique n’étant plus suffisante pour me sortir de mes problématiques, j’ai cherché d’autres réponses. Je pense que là est le souci : à force de chercher toujours plus de réponses, d’explications à notre mal-être, on se perd dans un tas de concepts de plus en plus éloignés de notre réalité et dans une confusion mentale dont il est alors difficile de se dépêtrer. On s’enfonce progressivement dans de nouvelles croyances, cherchant à expliquer, justifier son état d’être, d’une façon psychologique, ou plus spirituelle. Je pense que c’est comme cela que je me suis retrouvée plongée dans le New Age. Et finalement…

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« Je pensais être un enfant indigo » : revenue du « New Age », Elisabeth alerte sur les croyances irrationnelles

À 50 ans, Élisabeth Feytit est une créatrice de podcasts comblée. Elle cumule des centaines de milliers d’écoutes par mois grâce à son émission baptisée « Méta de Choc », dans laquelle elle s’interroge notamment sur ce qui pousse les êtres humains vers des croyances parfois totalement infondées. Car elle même a par le passé été enfermée dans des convictions invraisemblables.

Ancienne adepte de la pensée « New Age », elle pensait pouvoir dissoudre les mauvaises énergies avec ses mains, ou encore que l’univers lui envoyait des messages. Aujourd’hui sortie de cette spiritualité, elle invite tout un chacun à réfléchir à ses propres croyances et ce qui les motive.

Élisabeth Feytit raconte son histoire au micro d’Ambre Rosala.

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Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse – Rédacteur en chef : Jules Lavie – Reporter : Ambre Rosala – Production : Raphaël Pueyo, Barbara Gouy et Thibault Lambert – Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon – Musiques : François Clos, Audio Network.

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Le psychospirituel: un combat de tous les jours depuis 20 ans

Témoignage, par J. D., collectif-CCMM.

 Nous sommes des parents, catholiques engagés, dont les enfants, jeunes étudiants, ont été embarqués à l’aumônerie, sous couvert de retraites spirituelles, dans des sessions charismatiques dites psychospirituelles où l’on a « revisité leur histoire ».

Ils en sont revenus fermés, agressifs, et refusant de répondre à nos « pourquoi un tel comportement » ? Nous avions face à nous, des étrangers méprisants, hostiles. C’était extrêmement violent, incompréhensible, déstabilisant…

Mon mari et moi, avons compris à l’arrogance et la violence des responsables contactés, qu’une machine à détruire était programmée… Restait à comprendre pourquoi et comment…

Nos recherches nous font entrer dans un autre monde….

Tout d’abord, nous commençons dans les méandres d’un livre au titre prometteur « Guérir en famille » écrit par Bernard Dubois, théoricien de la doctrine pseudo-catho de « blessures guérison » confuses, qui mènent de la banalité au drame :

Un exemple : Bernard Dubois a écrit dès la page 5: je cite «  (…) bébé dort. (…) A son réveil, il appelle, puis pleure et personne ne vient. Il fait alors douloureusement l’expérience du silence face à son cri d’appel, de l’absence de l’amour en face de son désir. Puisque la relation d’amour à sa source – c’est-à-dire papa et maman, préfiguration du visage de Dieu- ne le comble pas, il coupe cette relation où il ne reçoit pas l’amour qu’il attend … »

«Car papa et maman sont la source de l’amour pour le petit enfant, mais derrière leur sourire et leur affection, il recherche et attend la présence divine, l’amour même de Dieu.

(…) L’enfant manque de cet essentiel dont il a tant besoin, l’amour divin ».

En page 14, je cite « parce que j’ai manqué de l’amour de mes parents dès la petite enfance, je l’ai vécu comme une trahison et je me suis fermé. J’ai crié, maman n’est pas venue tout de suite ; j’ai demandé de l’aide à papa et il n’a pas répondu à mon appel. J’ai été trahi par ceux-là même qui me donnaient la vie et maintenant dans ma blessure, je ne fais plus confiance. Je perds aussi confiance à la vie et en Dieu

Et voici la finalité de ce discours  :

En page 14 : « Le chemin de la guérison demande la vie entière. (…) Oui, je m’engage dans une démarche de pardon mais je ne peux guère affirmer (…) que j’ai pardonné, ce serait une illusion. Non, notre but est simplement de mourir guéri, afin d’aller au ciel directement. »Fin de citation

Cet exemple démontre comment à partir d’un fait banal, réinterprété dramatiquement, graduellement on emmène une personne à douter de ses parents, jusqu’à rompre les liens avec eux. Pour la faire basculer dans le chemin psycho-spirituel d’un dieu guérisseur.

En continuant nos recherches, nous découvrons comment nos enfants ont été réduits à des « sans famille » pour en faire des adeptes

En effet, dans 3 revues CARMEL, N° 75, 78 et 103, sur la guérison intérieure, Bernard Dubois développe le processus de cette dite guérison, qui n’est rien d’autre que le processus de faux souvenirs induits. Des techniques qui grillent la mémoire et implantent un autre vécu. Une synthèse de l’analyse que j’en ai faite est publiée …Jusqu’ici, personne n’est venu me contredire…

Quelques recherches et analyses de plus me permettent de trouver le fondement faussement « théologique » alambiqué de cette religiosité,

le péché n’est plus un acte commis librement et volontairement, mais un manque d’amour subi dont on n’a pas conscience et dont on doit se libérer. De la sorte le péché devient une blessure dont on incombe la responsabilité au bouc émissaire.

Donc, pour guérir, il faut couper les liens avec le ou les boucs émissaires, auxquels la personne va faire subir des actes inhumains sans aucune culpabilité, puisque d’une part, ils sont nécessaires à la « guérison », d’autre part la culpabilité est rejetée sur les proches qui, dans ce schéma, sont révélés maléfiques et donc ne font que subir la juste punition de leur faute.

Dans ce tour de passe-passe, la culpabilité et la responsabilité ont sombré. Une personne qui n’est ni coupable ni responsable de ses actes, n’est pas libre. Donc sa liberté a été remise au gourou qui l’instrumentalise contre ses proches.

Nous tenons enfin ce processus de destruction…

Nos enfants abîmés, des parents rejetés, des familles déchirées, la foi dévoyée, il nous fallait réagir

Cathos naïfs et confiants, nous nous sommes tournés vers le Service-Accueil-Médiation pour trouver de l’aide. Un accueil chaleureux, et une incompétence surprenante. Donc, nous avons fournis pendant deux ans notre travail d’analyses et nos dossiers. Et brutalement, nous avons été renvoyés vers un conflit familial. Quelque temps plus tard, le SAM utilisait nos analyses et nos dossiers pour alerter tous les évêques, et tous les responsables ecclésiaux sur le psycho-spirituel, par un rapport « strictement confidentiel ».

Notre première expérience avec le Service-Accueil-Médiation nous a révélé la face cachée de l’Eglise.

Nous avons envoyé des courriers à tous les évêques concernés par nos dossiers, au Nonce, à Rome. Nos actions devenant dérangeantes, il fallait nous discréditer pour stopper notre combat. Ce qui se fait de mieux dans ces réseaux, ce sont les calomnies … elles courent encore…

A partir de 2005, tous les dossiers sont examinés par un militaire de la gendarmerie du groupe de renseignements d’Albi, qui a rencontré toutes les victimes, toutes les familles. Les dossiers étaient suivis par la Secrétaire Générale de la Miviludes.

En 2006, nous rencontrons la communauté des Béatitudes de Bonnecombe, en charge du frère Pierre-Etienne, condamné en 2011 pour pédophilie, dont s’étaient déchargé les responsables des Béatitudes avec injonction de se taire. Pierre-Etienne avait envoyé en août 2007, une lettre où il livre son histoire de pédophile, à Mgr Rylko, responsable du Conseil Pontifical des laïcs. Ce dernier n’a même pas daigné répondre à cet appel à l’aide.

En 2008, nous adressons une lettre à Mgr Rylko qui venait de sanctionner les Béatitudes, pour lui demander d’aider les victimes à se reconstruire. En retour il nous adresse par écrit sa bénédiction et l’assurance de sa prière ! Aussitôt, une pétition de près de 400 signatures lui est adressée, sans réponse…

En 2009 après un rendez-vous à la CEF, nous obtenons qu’une commission d’experts travaille sur le psycho-spirituel sous la responsabilité de Mgr Santier, des victimes ont donné leurs témoignages, nous avons fourni des documents. En contrepartie, Mgr Santier s’était engagé à aider les victimes. Il nous a trompés ! En novembre 2011, lors de la conférence des évêques à Lourdes, un rapport remis à chaque évêque, titrait :

« GROUPE DE REFLEXION «  SPIRITUEL ET PSYCHOLOGIE ». Document rigoureusement confidentiel à ne diffuser sous aucun prétexte. Dossier du groupe au terme de sont travail. Septembre 2011« .

Donc aucun évêque ne peut dire qu’il ne savait pas…

Vous le trouverez sur le site du CCMM, et sur le site « dérives dans l’Eglise catholique ».

Notre riposte fut la sortie du « Livre Noir de l’emprise psycho-spirituelle ». Un choc pour les évêques qui ont mis en place un autre pare-feu, toujours juge et partie, « la cellule d’écoute » sous la responsabilité de Mgr Planet …. En réponse, nous publions « le silence des bergers », recueil des lettres envoyées aux responsables ecclésiaux… Silence…

Nous continuons à intensifier nos actions, à publier nos analyses, alerter les médias, articles de journaux, documentaires, témoignages, reportages, émissions de télévision…

Voir le reportage sur Youtube, de Sophie Bonnet « les Béatitudes, une secte aux portes du Vatican » diffusé par Canal + en 2011.

Nous savons désormais le prix de notre combat : nos enfants détruits, nos familles brisées. Et pire ! Quand les parents se manifestent, leurs enfants disparaissent à l’étranger voire dans un pays en guerre. Nous sommes restés des années sans savoir où étaient nos enfants. Aujourd’hui, en ce moment encore, des parents ne savent pas où sont les leurs. Sont-ils en vie ? Dans quel état ? Ce sont des actes de torture morale, que par pudeur pour la douleur des parents, je qualifierai simplement de cruauté morale et mentale. Dans l’Eglise, les gourous et leurs communautés déviantes, sont protégées pour un recrutement exponentiel faussement vocationnel, et l’argent que ça rapporte. Même au prix d’y perdre son âme.

Le psycho-spirituel, a pénétré toute l’Eglise, y compris les grands ordres religieux, tel le Carmel. L’épiscopat, sans aucun discernement a ouvert les portes à des fondateurs de communautés dont beaucoup étaient passés par des réseaux ésotériques du nouvel âge. C’est une hérésie qui remplace Le Christ Rédempteur par un Jésus guérisseur. Toutes les hérésies qui ont traversé l’Eglise ont touché la doctrine. Pour la première fois une hérésie touche à l’amour dans le cœur d’un être. Sachant que nous sommes créés à l’image de Dieu qui est amour, c’est Dieu que l’on détruit. Une destruction qui entraine la haine des parents, des enfants, du conjoint … Des plus proches.

Voir dans « Le psycho-spirituel mis à nu » l’étude de Bertran Chaudet «  Le nouvel âge a-t-il pénétré l’Eglise catholique ? »

Il est effrayant, abyssal, de constater que nos enfants sont prisonniers d’une emprise mentale faite au nom de Dieu. Une prison dont l’épiscopat à la clef de la porte et la verrouille de plus en plus à chacune de nos action. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Pourquoi une telle omerta sur l’emprise mentale ?

Sans emprise mentale, on ne peut assujettir une personne à des actes de violence : abus sexuels, qu’elle n’accepterait pas, ou la réduire à commettre des actes qui violent sa conscience : détruire ses proches.

Actuellement, beaucoup de gourous, d’abuseurs sexuels, et non des moindres, font la une des médias.

C’est bien tard pour trop de parents morts sans avoir revu leurs enfants, pour tous ceux qui ne savent pas où sont leurs enfants, leurs petits enfants, pour les parents malades seuls et rejetés, pour les familles irrémédiablement détruites sur plusieurs générations… Au nom de Dieu.

Dans la Croix du 1er octobre 2022, un article titre : Mgr de Moulins-Beaufort : « L’Église est une maison aussi sûre que possible » 

Chacun en jugera.

Nous ne commenterons pas.