Les travaux de Marion Dapsance sur bouddhisme occidental

Docteur en anthropologie des religions à l’École pratique des hautes études (Paris), Marion Dapsance est actuellement en résidence à l’université Columbia de New York où elle enseigne sur le bouddhisme moderne.

Anthropologue, Marion Dapsance a réalisé une enquête de terrain sur le bouddhisme en Occident, au cœur d’une religion détournée qui laisse sans voix : organisation sectaire, dérives sexuelles, pyramides financières, humiliations hierarchiques…

Elle livre ici une enquête sur les coulisses mal connues du bouddhisme en Occident  : Les dévôts du bouddhisme, Éd Max Milo, 2016.

Interview de Marion Dapsance

Le bouddhisme occidental et l’ésotérisme théosophique

En dénonçant, dans Les Dévôts du bouddhisme (Éd. Max Milo, 2016), les agissements et pratiques de Sogyal Rinpoché, fondateur des centres tibétains Rigpa, la jeune anthropologue Marion Dapsance avait fait preuve de clairvoyance. Quelques mois plus tard, ce lama était démis de ses fonctions par la direction spirituelle du réseau Rigpa pour « abus physiques, émotionnels, psychologiques et sexuels ».

La face cachée de Sogyal Rinpoché

Sogyal Rinpoché, maître tibétain, démis pour abus physiques, psychologues, sexuels…

Dans Qu’ont-ils fait du bouddhisme ? (Bayard, 2018), Marion Dapsance poursuit sa remise en cause du bouddhisme tel qu’il est trop souvent présenté en Occident. Comment en est-on arrivé, s’interroge-t-elle, à expurger le bouddhisme de ses éléments constitutifs pour en faire une espèce de sagesse universelle, capable d’apporter le bien-être et la paix?

Une critique sévère du bouddhisme à l’occidentale

Le Watsu, ou Shiatsu adapté pour l’eau

Le Watsu a été développé au début des années 80 dans les sources chaudes de Harbin Hot Springs en Califormie, par Harold Dull, un spécialiste en massages tantriques, qu’il associe alors à une pratique aquatique. Ces deux notions sont toujours présentes dans le Watsu, et une attention particulière est donnée dans le code de déontologie de Watsu France, pour encadrer la discipline.

Dans un article de Ouest-France de 2014, je lisais ces affirmations d’une praticienne : « L’eau nous enveloppe. Et elle est un vecteur de communication. Grâce à la détente, les mouvements appropriés et l’apesanteur dans l’eau, on reconnecte la structure osseuse du corps et le système nerveux pour permettre à l’énergie de circuler ».

Et le journaliste d’écrire :

basé sur la recherche d’harmonie, le watsu emprunte au yoga, pour la respiration, et au taï-chi, pour l’attention portée à la globalité du mouvement.

 

Une notice explicative du P. Verlinde

Les constellations familiales

Voici deux articles intéressants qui vous aideront à vous repérer.

Bert Hellinger et les constellations familiales. Merci Cher Papi.

Par Beate Lakota. Traduit de l’allemand au néerlandais, puis du néerlandais en français par un correspondant de Marc de la Croix, président en Belgique de l’Aide aux Victimes de Psychothérapeutes Autoproclamés ( AVPA), cet article a été publié le 9 février 2002 dans la rubrique «Psychologie» du magazine allemand Der Spiegel sous le titre original : « Danke, lieber Papi ». Je le reprends du site psyvig.com

Trois séances ont suffi à ruiner mon existence. Un témoignage.

L’homéopathie

En France, près de six personnes sur dix ont recours à l’homéopathie. Les Français font sont les plus grands consommateurs de gélules homéopathiques au monde.

Souvent, nous entendons dire par leurs fervents partisans : « L’homéopathie, j’y crois ». Personne ne penserait à dire : «  je crois en l’aspirine ».

L’homéopathie se rangerait-elle dans la catégorie des croyances ?

I. Historique

L’homéopathie vient du grec ὅμοιος, hómoios, similaire et πάθος, pathos, souffrance ou maladie.

Aristote (380 av. J.-C.) dans Ethique à Nicomaque[1], dans ses méditations sur l’amour, parlait d’homéopathie pour exprimer la juste et vraie relation philia, entre deux amis. Nous sommes proches alors de la compassion. Pâtir, souffrir avec l’autre, et communier dans une même sensibilité à la vérité la beauté et la vérité. Les perspectives de l’homéopathie depuis Hahnemann ne se rangent pas dans cette catégorie.

Samuel Hahnemann, 1755-1843

Samuel Hahnemann est né le 25 avril 1755 à Meissen, petite ville connue pour ses porcelaines. Il commence à 20 ans des études de médecine à Leipzig.

En 1777, il part à Hermannstadt, actuel Sibui en Roumanie, au service du baron Samuel von Brukenthal. C’est là qu’il est admis dans la loge maçonnique St André des trois Lotus. Effectivement, l’Europe protestante est très perméable à la franc-maçonnerie, à l’alchimie, et à la Rose-Croix. Comme bien des aristocrates et des intellectuels de son temps, pour échapper au dogmatisme de l’Église catholique, il préférait l’apparente liberté du sola scriptura de son enfance luthérienne, laissant libre cours à toutes les interprétations subjectives. Continuer la lecture de « L’homéopathie »