Halloween : un peu d’histoire

Dominique Auzenet

Avec le retour du mois d’octobre, nos boîtes aux lettres regorgent de publicités pour les costumes Halloween. Il faut dire que j’habite
à côté de l’une des plus grandes zones commerciales de France, qui occupe la moitié du territoire de la commune.
Et effectivement, lorsque je vais faire mes courses, je vois bien
que certains de nos magasins sont à nouveau investis par les
costumes et autres objets en rapport avec Halloween… On finit par
s’y habituer, mais ce n’est pas une raison pour ne rien dire…
Je vous propose donc quelques réflexions !

1. COMMENÇONS PAR FAIRE UN PEU D’HISTOIRE

Depuis l’arrivée massive de la fête d’Halloween sur le continent européen, nous assistons à un curieux débat entre les `pour´ et les `contre´. D’un côté, ceux qui la présentent comme une fête carnavalesque bon enfant, de l’autre ceux qui en soulignent le caractère malsain et délétère. Deux conceptions qui correspondent aux deux versants, aux deux `faces´ de cette fête. Devant le potiron grimaçant, on peut voir le potiron ou voir la grimace. Et si ces deux réalités n’en faisaient qu’une ?

L’origine commune des deux points de vue de l’All Hallow’s Evening — veille de Toussaint — ou `Halloween´ vient de l’ancienne fête celtique qui marquait la fin du cycle des saisons, de l’automne à l’hiver, avant d’entrer dans une période de repos marqué par le froid et le silence. Cette `fin de l’été´, ou sam-fuin en gaélique, serait à l’origine du mot `samhain´. D’un point de vue archéologique ou littéraire, on en connaît trop peu sur les pratiques religieuses et les divinités celtiques, mais il semblerait que l’année religieuse était marquée par quatre grandes `fêtes du feu´ dont la Samhain était la dernière et la plus importante.

Cette nuit-là, tous les foyers étaient éteints puis rallumés à partir de braises ramenées du grand feu druidique allumé sur le mont Tara en Irlande. Il est possible que ce soit le transport des braises dans des pots avec des orifices pour en assurer l’aération qui est à l’origine des navets ou potirons éclairés. Ce temps aurait aussi été celui d’une remise à zéro ; les champs sont laissés en jachère, les animaux rentrés, les provisions terminées et les dettes payées.

Dettes temporelles et spirituelles. Il importait de se mettre en ordre avec les vivants comme avec les morts, surtout si ceux-ci n’avaient pas été suffisamment honorés de leur vivant (comme les pratiques actuelles du `retournement des morts´ à Madagascar et le culte des offrandes sur les tombes au Mexique). Il s’agissait alors de les choyer une dernière fois avant d’entrer dans la `nuit´ de l’année pour s’assurer sa tranquillité. Et cette nuit, le voile entre le monde des vivants et celui des morts était dit le plus mince et permettait un ultime contact par la pratique du spiritisme et de la divination.

2. C’EST À CE STADE-CI DE L’HISTOIRE QU’APPARAÎT UN CLIVAGE

* D’ABORD LA FACE POTIRON. Avec les siècles, la Samhain, l’invocation des morts et les pratiques divinatoires ont donné naissance à un folklore qui trahit plus ou moins la réalité d’où il provient. De la même manière que les œufs, les lapins et les cloches peuvent faire un substitut de la dimension spirituelle de Pâques, la fête d’Halloween a occulté la Samhain par une pratique populaire déformant la réalité spirituelle qui sous-tendait la `nuit de l’entre-deux-temps´. Le culte des morts s’est ainsi réduit à de la nourriture laissée sur le pas de la porte pour les âmes qui erreraient cette nuit-là en recherche de réconfort.

D’autres se sont mis à `jouer les esprits´, en se baladant dans la nuit, éclairés de navets évidés, récupérant la nourriture, jouant de (mauvais) tours à ceux qui refusaient ces `dons´. Importé aux États-Unis au cours du XIX° siècle par l’immigration irlandaise, ce folklore a connu des hauts et des bas (avec les vagues de vandalisme dans les années 20) pour être finalement adopté par l’ensemble des Américains vers la fin des années 30 sous la forme de quête de bonbons par les enfants du voisinage. Rien de bien méchant a priori. C’est la face `potiron´.

* MAIS IL Y A AUSSI LA FACE GRIMACE. L’autre versant de la Samhain s’est, lui aussi, perpétué. Dès le XIX° siècle, plusieurs courants ésotériques anglo-saxons ont vulgarisé et répandu les pratiques de communication avec les défunts (appelées channeling ou spiritisme) et des facultés médiumniques (voyance, clairaudiance, divination, etc.). Ces mouvements se sont rapidement développés et plusieurs groupes occultes ont vu le jour dont certains voués à Satan. Ces mouvements occultes investissent des domaines aussi divers que la musique, l’art et la littérature et ont récupéré la Samhain (et, par-là même, Halloween) en l’intégrant à leurs pratiques occultes. La nuit du 31 octobre est ainsi devenue le nouvel an des mouvements de sorcellerie (WICCA) fêtant l’entrée dans les ténèbres.

Cela peut paraître du mauvais roman fantastique, mais il importe de ne pas être tout à fait naïf. Jusqu’où peut-on ne pas prendre au sérieux un culte de haine, de violence, de mort et de perversion pratiqué et diffusé par des adultes qu’on peut supposer sains d’esprit et libres de leurs actes ? Le simple bon sens voudrait déjà qu’un mouvement de contre-valeurs et de recherche du morbide soit considéré avec prudence. De surcroît, il est plus que raisonnable de ne pas impliquer les enfants dans une fête occulte majeure sous le couvert si peu convaincant de folklore. C’est la face `grimace´.

Halloween est donc une pratique populaire autant qu’une réalité ésotérique. Les deux sont intimement liées tant par leurs racines communes que par les cultes dont elles sont une expression. On ne peut faire abstraction de l’un ou l’autre. Il est vrai que l’engouement pour les déguisements morbides, le matraquage publicitaire, les succès de librairie et les jeux vidéo ne facilitent pas le choix d’une prise de distance que tentent de vivre certains parents.

Il importe cependant d’être conscient que promouvoir une telle fête, c’est marquer son accord et favoriser, même involontairement, l’émergence de pratiques occultes qui la sous-tendent. Et, si la dimension ésotérique de cet événement en laissait certains sceptiques, quelques notions de psychologie devraient rappeler que faire jouer des enfants avec le mal, le laid, le mauvais, le méchant et l’horreur ne peut que les marquer durablement et en profondeur.

3. ABORDONS MAINTENANT LES DIFFICULTÉS QUI PEUVENT SE PRÉSENTER POUR DES FAMILLES CHRÉTIENNES

Le 1er novembre, nous célébrons, dans l’Église catholique, la fête de la Toussaint, la fête de tous les saints connus ou inconnus, de tous ceux qui ont cherché à aimer Dieu et les hommes de tout leur cœur. Ils sont pour nous des modèles. Vivants en Dieu, ils rayonnent de sa lumière. Ils prient pour nous, ils nous aident à marcher sur ce même chemin exigeant.

Le lendemain, 2 novembre, l’Église prie pour tous les défunts de nos familles. Symbole usé, le chrysanthème représente, par la disposition centrée de ses pétales, le soleil et sa lumière. En contraste avec le granit sombre des tombes, il cherche à dessiner l’espérance chrétienne de la vie éternelle, le sens profond de la fête de la Toussaint.

Nous percevons bien alors qu’il y a antinomie entre Halloween et la fête de la Toussaint. Entre les deux, notre choix doit être clair, même s’il n’est pas toujours possible d’empêcher les enfants de participer aux fêtes d’Halloween. D’un côté, la dérision de la mort, signe d’une société décadente qui ne sait plus l’affronter. De l’autre des réponses aux questions fondamentales (pourquoi je vis, pourquoi je meurs), le sens donné par Jésus et son Église à la vie par-delà la mort. Il faut choisir.

Comme dit le prophète Élie : « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux pieds ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez-le. Et si c’est Baal (le dieu du sacrifice humain), suivez-le » (1 R 18,21). Ou encore dans le livre de Josué (24,15) : « S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. Moi et ma maison, nous servirons le Seigneur ».

4. TERMINONS EN ÉVOQUANT UN TÉMOIGNAGE QUI MANIFESTE L’ARRIÈRE-BOUTIQUE DU CÔTÉ GRIMACE ÉVOQUÉ PLUS HAUT

John Ramirez était autrefois prêtre sataniste, un « adorateur du diable » comme il se qualifie lui-même. Il se souvient de l’importance toute particulière que revêtait la nuit d’Halloween pour les satanistes, et se dit « choqué » de voir les chrétiens célébrer cette fête avec candeur.

Car pour lui, cette fête n’a rien d’innocent. Elle est selon lui « spirituellement démoniaque », et l’engouement croissant des familles chrétiennes pour cette fête l’interpelle. Il semble que le fondateur de l’Église de Satan lui-même, Anton La Vey ne le contredise pas. Il aurait en effet déclaré : « Je suis heureux que les parents chrétiens laissent leurs enfants adorer le diable au moins une nuit de l’année. »

Dans un article en anglais3, John raconte son propre mariage, « le plus diabolique de la planète » selon lui. Le rituel avait duré toute la nuit du 31 octobre 1987, « parce que nous connaissions les implications et les puissances des ténèbres derrière cette nuit ». John Ramirez l’atteste, cette nuit est aussi importante dans le monde de la sorcellerie que le dimanche de Pâques pour les chrétiens.

C’est pourquoi il met en garde les chrétiens contre la banalisation et la minimisation de l’impact spirituel de cette fête aux origines obscures, et encourage également les chrétiens à être clairs dans leurs intentions et leur communication quand ils organisent des manifestations d’évangélisation à l’occasion d’Halloween. Ainsi, « celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Notes

1Je cite ici des extraits d’une tribune de M. François Mathijsen, Les deux faces de Halloween, La Libre Belgique, 2002.

2John Ramirez est un pasteur évangélique, auteur et conférencier très demandé, et il a partagé son témoignage : avoir été miraculeusement sauvé alors qu’il était un prêtre satanique de haut rang.

3Rédigé pour Charisma News

Hélène Bouvier, médium spirite

Dominique Auzenet

Hélène Bouvier (1901-1999) fut, tout au long du XXe siècle, une médium aussi appréciée que respectée. « Douée de facultés paranormales, elle a contribué à éclairer la vie de milliers de personnes venues la consulter », peut-on lire.

Auteure d’un certain nombre de livres

On constate à travers ces titres la savant mélange entre médiumnité et perspective chrétienne.

Magnifiée dans les recensions (sur l’internet)

> « Pendant 50 ans, plusieurs fois chaque mois, Hélène Bouvier a organisé des réunions spirituelles dans le but de faire prendre conscience à ceux qui l’ignorent encore — et ils sont nombreux — de l’existence de la survie de l’esprit. La notoriété d’Hélène Bouvier n’est plus à démontrer. Cette femme exceptionnelle est un cas unique dans le monde de la voyance. Toute sa vie durant, avec un talent extraordinaire et une spiritualité au plus haut niveau, Hélène Bouvier a cherché à donner des preuves de la survie et de la réincarnation. »

> « Hélène Bouvier est décédée mais jouit, des années après sa mort, d’un immense prestige dans le monde de la médiumnité. »

> « Médium et spirite aussi appréciée que respectée, Hélène a contribué à éclairer la vie de milliers de personnes venues la consulter en public et en privé. Douée aussi pour l’écriture, elle montre une haute pensée spirituelle qui a marqué sa vie même, puisqu’elle apparaît pour de nombreuses personnes comme l’archétype du médium accompli : désintéressé, généreux, instruit et aimant, très humain, capable de souffrir du dénuement matériel. Elle s’était de toute évidence placée au service de la cause de la Vérité au détriment de son confort personnel. »

Une spirite religieuse qui entretient la confusion…

« Je suis ce qu’on nomme une voyante spirite, c’est-à-dire que je vois ceux que l’on appelle morts et qui vivent réellement dans l’au-delà. Je crois en Dieu et en cette communion spirituelle des âmes par la prière telle que nous l’enseigne l’Evangile. » (Une voyante témoigne, p. 25)

« Ma vie fut tissée de miracles d’amour. Comment qualifier autrement ces perpétuels contacts avec l’au-delà, ces visions, ces auditions supraterrestres, et la lumière qu’il m’a été et m’est encore permis de distribuer à ceux et celles qui viennent la chercher sous forme de conseils bénéfiques ? » (Id., p. 28).

De grandes confusions qui ne trompent personne

On voit bien qu’elle mélange tout et qu’elle confond spiritisme et communion des saints. Elle prend les textes bibliques à rebours, puisque l’exemple de Saül dont elle parle est transmis dans un contexte de condamnation du spiritisme. Quant à Saint Thomas d’Aquin, il serait sûrement très surpris d’être appelé ainsi à la rescousse !

Mi-chrétienne

« Quand j’ai commencé à exercer ma profession, j’ai parfois été prise de scrupules. Je pensais que je me fourvoyais, que j’agissais mal, qu’il était possible que je fusse dans l’erreur. Mais un jour, ayant ouvert la Bible un peu au hasard, je suis tombée sur le passage relatant la visite que rend le roi Saül à la voyante d’Ein-Dor qui interrogeait les morts (Nombres 28). Cette lecture constitua pour moi une espèce de critérium, de réponse affirmative à la question que je me posais. Je me pris à relever de nombreux témoignages de cet ordre dans l’Ecriture et la vie des mystiques chrétiens.

Enfin saint Thomas, lui, qui communiquait avec les habitants de l’autre monde pour se renseigner sur l’état de leur âme auquel il s’intéressait, et aussi avec les saints pour se sentir réconforté, mit un terme à mes doutes. J’eus l’impression que j’étais bien dans la bonne voie. C’est de tout cœur que je m’adonnai alors à mon métier qui, peu à peu, prit forme de vocation. »(Id., pp. 25-26).

Mi-bouddhiste

« Puis-je dire – maintenant que j’ai lu bien des ouvrages traitant de sujets ésotériques – que les chakras se sont ouverts chez moi très brusquement au moment de mon adolescence.. » (Id. p. 29).

« Si je ne crois pas à la damnation éternelle, je crois à l’évolution, à l’enrichissement de l’âme, à son progrès et aussi, et d’abord, à sa purification atteinte par une sorte de privation, de carence, surtout par la souffrance au cours de vies successives. » (Id. p. 86).

L’inévitable recommandation de Padre Pio

Beaucoup de chrétiens se situant dans une confusion qui mélange occultisme et christianisme se recommandent de Padre Pio…

« Après la messe, les fidèles défilaient longuement, un à un, devant Padre Pio pour la bénédiction. C’était le moment où chacun pouvait lui demander d’intercéder pour obtenir une grâce céleste. Là, au cours de ce rituel émouvant, il n’était pas rare de voir un malade se lever, guéri, tomber à genoux et louer le seigneur.

Quand ce fut mon tour, je lui demandai si je devais poursuivre ma vocation, si c’était bien ma voie… Il m’a regardée de ses grands yeux lumineux, et je me suis sentie percée à jour, il avait tout compris de moi, dans la seconde même.

Il m’a souri, il m’a tendu sa main stigmatisée que j’ai baisée puis il m’a béni avant de passer à une autre pénitente. Pour seule réponse à ma question, j’avais vu un amour immense dans son regard intense et lumineux.

Puis il alla confesser les pèlerins qui l’attendaient. Moi, je n’eus pas besoin d’aller me confesser, il avait immédiatement tout vu en moi.

Le soir, à la bénédiction, j’étais bonne dernière. En me voyant, il s’est mis à rire et m’a tendu à nouveau sa main stigmatisée. Mais il ne m’a rien dit. Pas un mot sur mes problèmes. Pourtant je me sentais complètement rassurée. »

http://www.science-et-magie.com/archives02num/sm52/5205padrepio%20tem.html

Toujours à l’oeuvre aujourd’hui

Ce message, dont on appréciera la valeur hautement spirituelle, a été reçu par la médium Mireille Decloux lors d’une séance publique le 14 novembre 2010 :

« Oui, c’est bien moi Hélène. Je suis tellement heureuse de pouvoir m’exprimer dans l’association et de pouvoir, avec mon cher Padre Pio et Françoise, veiller dessus. […] J’ai eu beaucoup de chats, j’en ai pris soin avec amour. Je les ai retrouvés de l’autre côté. Mais pourquoi est-ce que je vous parle de mes chats ? Vous vous posez la question… Parce que maintenant, pour moi, vous êtes comme des petits chats et avec tout mon amour, je veille sur vous pour que vous grandissiez dans l’Amour du Père. Oh ce n’est pas que je sois inquiète mais il faut bien que depuis où je suis, je continue à œuvrer. (…) Avec le Padre Pio, nous formons un bon duo et Françoise veille à ce que tout se déroule bien. »

Dans son livre « Quand souffle l’Esprit divin », H. Bouvier a tout un chapitre sur « Les animaux et leur survie » : Les animaux, nos frères. Leur survie. Toro. Les chiens d’avalanche. Le paradis des bêtes … La « communication animale » avant l’heure !

Les bons apôtres

On peut s’étonner qu’un dominicain, intellectuel de haut vol, qui a connu personnellement Hélène Bouvier et la recommande, confonde à ce point la médiumnité, la voyance, la divination d’une part, avec une expérience spirituelle chrétienne authentique d’autre part. On est dans une grave confusion.

Mais il n’est pas le premier, puisque Gabriel Marcel, philosophe, déclarait à propos d’Hélène Bouvier : « Ce qui frappe chez Melle Bouvier, c’est d’abord une absolue sincérité […]le don est vraiment éprouvé et pleinement reconnu comme un don de Dieu, en d’autres termes, que la voyance s’établit à un niveau spirituel très élevé. » (préface du livre Une voyante témoigne).

Plus près de nous, le P. François Brune s’est fait l’apôtre de la médiumnité !

Qui est vraiment Allan Kardec ?

Une suite de vidéos due au travail de l’Association de Recherches et d’Investigations « LACAZE-FRANCE », Généalogistes-Chroniqueurs, Spécialisés dans l’Histoire ancienne de PARIS et de la FRANCE au XIXème Siècle.

« Nous pouvons dire qu’elle est la première du Genre, c’est à dire autre que toutes celles mises en place par les Associations Spirites en Général, que vous pouvez consulter également sur le Web. Notre Biographie est le fruit de Recherches et Investigations dans diverses Archives Historiques de la Capitale notamment, mais pas seulement. Elle est sérieusement exécutée, soyez- en assurés. Il est bien évident et vous l’aurez compris, que les Informations que vous lirez de notre part, sont différentes des Affirmations Spirites. Cela vous permettra de faire une Comparaison et surtout une idée Personnelle de ce que fût réellement ce Personnage. Vous le comprendrez tout au long de nos 6 Chapitres. Nous insistons sur le fait que les Principaux Responsables du Spiritisme, ont la parfaite connaissance de ce qui va être évoqué dans ces Chapitres. »

Un regard catholique sur l’ésotérisme

Par M. Adrien BOUHOURS, bibliothécaire à l’Université Bordeaux-Montaigne, master de Religions comparées, en thèse d’Histoire contemporaine sur l’oeuvre de Frédéric Lenoir.

Sur la chaîne YT du Couvent des Dominicains de Bordeaux

De la pratique du yoga à la convocation de fantômes, de la captation d’énergies à l’appartenance à la franc-maçonnerie, l’offre est variée pour alimenter cette religiosité syncrétique qui s’entremêle avec les thèmes de la « spiritualité laïque » et du « développement personnel ».

Nous vous proposons, dans cette série de conférences, d’explorer l’histoire des courants ésotériques qui en ont fourni la base, d’examiner quelques-uns des contenus doctrinaux et des pratiques qui s’y rencontrent et de proposer des pistes de réflexion pour relever le défi missionnaire que lance aux catholiques le succès de ce qui pourrait bien être devenu la religion majoritaire de notre temps.

Les racines historiques de l’ésotérisme savant et de la franc-maçonnerie mystique (de Pic de la Mirandole à René Guénon)

Les étapes de la démocratisation de l’ésotérisme au XIXᵉ siècle (illuminisme, mesmérisme, spiritisme, occultisme, Société Théosophique)

Etat des lieux contemporain (New Age, néo-paganisme, vogue des « spiritualités orientales », « religion à la carte » et relativisme, imprégnation culturelle des thèmes ésotériques)

Regard catholique sur le monde l’ésotérisme et perspectives d’évangélisation.

Qui est le P. François Brune ?

par Dominique Roche Arnaud

François Brune est né en 1931 et mort le 16 janvier 2019. Ce prêtre catholique est passé à l’orthodoxie à la fin de sa vie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages concernant la théologie, la spiritualité, la vie après la mort et le paranormal (spiritisme)

En 1970, il découvre les expériences aux frontières de la mort (EMI-NDE) par le livre : La Vie après la vie de R. Moody. Il part aux États-Unis, et s’initie aux communications avec les morts à l’IANDS (International Association for Near Death Studies).

Les expériences de Jean Prieur, Pierre Monnier et Roland de Jouvenel (medium guérisseur) vont le convaincre, il dit y avoir trouvé : « des preuves de l’existence de Dieu, dans l’évocation récurrente de « cette lumière extraordinaire, dont les catholiques ne savent pas trop quoi faire, alors que les orthodoxes lui consacrent toute une théologie », et le ressenti unanime « d’un amour absolu, inconditionnel et personnel ».

Quelles preuves de l’existence de Dieu a-t-il trouvées à partir d’expériences de communication avec les défunts ? Quelle « théologie orthodoxe » explique cette lumière extraordinaire des EMI ou NDE ?

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