Ce que le mandala communique

par Vicente Jara. Texte original en espagnol : https://www.oropel.org/lo-que-un-mandala-comunica/1646/. Traduction D. Auzenet, avec DeepL

Faire des mandalas et les colorier, que ce soit sur le sol ou sur un autre support comme le papier ou autres, c’est disposer le candidat ou le disciple qui les génère à la souffrance de ce qu’une telle tâche implique : apprendre à voir la souffrance dans sa propre vie, ce qui est la clé du bouddhisme, mais aussi de l’hindouisme.

Les mandalas sont des figures typiquement hindoues et bouddhistes. Ils ont une signification spirituelle liée à ces traditions religieuses et, pour cette raison, il n’est pas judicieux de les utiliser en dehors de leur contexte. Pour les personnes d’autres confessions, les construire ou les recréer implique des coûts spirituels et le risque de tomber dans le syncrétisme ou le relativisme religieux. Il n’est donc pas approprié de les utiliser dans le christianisme, surtout lorsque Jésus-Christ a dépassé la signification de ces figures.

Qu’est-ce qu’un mandala ?

Les mandalas sont des représentations figuratives spirituelles. Ils appartiennent surtout à la tradition hindoue et bouddhiste. Ce ne sont pas des représentations abstraites ou symboliques neutres, mais elles ont un arrière-plan spirituel. Ils représentent la totalité de la réalité. Un mandala est un fragment du microcosme qui veut embrasser et montrer la totalité du macrocosme, l’ensemble de la réalité. C’est un échantillon de l’ordre de l’univers, de l’ordre cosmique.

Bien que sa source soit la tradition hindoue, elle est également passée de là au bouddhisme. Il existe des variations entre les deux religions en termes de configuration du mandala, très figuratif dans certaines branches du bouddhisme, comme le bouddhisme tibétain.

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EMDR

Avancée thérapeutique, construction marketing ou imposture scientifique ? Dr Jean-Marc HENRY, psychiatre.

Conférence donnée en 2015 dans le cadre d’un colloque « Les détournements sectaires du psychosomatique » organisé par le GEMPPI à Marseille (32 mn).

Pour se documenter sur des thèmes assez proches : https://www.gemppi.org/wp-content/upl… https://www.gemppi.org/wp-content/upl… https://www.gemppi.org/wp-content/upl…

Les dérives du bien-être à l’école

Comment réduire le stress à l’école en misant sur le bien-être de ses acteurs, tout en restant compatible avec une certaine anthropologie chrétienne ?

Certains pensent avoir trouvé la solution miracle grâce à des techniques de relaxations grâce à des intervenants extérieurs qui ne sont pas toujours à la hauteur du professionnalisme qu’ils affichent. Sur le site de RCF.

Gare aux charlatans

Aujourd’hui, le développement du bien-être est partout : dans les entreprises, les hôpitaux, les universités. Et il vient juste d’arriver sur les bancs de l’école primaire. La question n’est pas vraiment de savoir si un gong tibétin ou quelques mouvements de yoga sont efficaces, l’enjeu est surtout d’identifier à quels intervenants on décide de confier le développement du bien-être dans les écoles. Car il s’agit de mineurs.

Georges Fenech, ancien député, et ancien magistrat n’y va pas par quatre chemins. Il sort actuellement un livre intitulé « Gare aux gourous » (éd. du Rocher). Pour lui, la prudence s’impose car certains sont des « charlatans ». Des imposteurs qui tirent profit d’un business juteux en proposant des séances contre le stress ou la violence scolaire à un public fragile. 

Un manque d’esprit critique

Il ne s’agit évidemment pas de mettre tout le monde dans le même panier. Mais le CAFFES, le Centre national d’Accompagnement Familial Face à l’Emprise Sectaire et sa présidente Charline Delporte s’interrogent sur l’influence sur le long terme de ces séances de bien-être dans une école. 

Une tendance qui concerne également les écoles privées catholiques, qui manqueraient parfois d’esprit critique. Les établissements publics repèrent dans ces techniques une version du bouddhisme et donc l’expression d’une religion, incompatible avec la laicité. De leur côté, les écoles privées catholiques souligne le développement de l’intériorité. Mais derrière chaque technique, il y a une philosophie. C’est ce que résume Didier Pachoud, président du GEMPPI, le Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu,  qui travaille depuis 30 ans sur les dérives sectaires ou thérapeutiques.

Des méthodes incompatibles avec l’anthropologie chrétienne

En y regardant de plus près, certaines méthodes sont en réalité, absolument incompatibles avec l’anthropologie chrétienne. Bertrand Chaudet est diacre permanent, ancien kiné, il consacre ses réflexions à ce qui sous-tend les nouvelles thérapies et les méthodes de développement personnel sur le site sos discernement. Il appelle aujourd’hui les directeurs des établissements scolaires à davantage de clairvoyance. Car une invitation à un moi plus fort sonne mal avec l’humilité à laquelle invite le Christ dans la religion catholique.

Il y en a un autre qui ne mâche pas ses mots quant à ce genre de pratiques. C’est le père Guy Gilbert. Pour lui, quand de l’argent et des heures sont consacrées à la méditation pleine conscience, se pose la question de ce que les écoles catholiques font de leur liberté. Il invite aujourd’hui les écoles, et les familles, à un véritable sursaut.

Méditation à l’école : pourquoi la Ligue des droits de l’homme la trouve dangereuse ?

Les faux souvenirs induits dans les accompagnements et retraites psychospirituels

Une personne — elle a voulu garder l’anonymat — profondément immergée dans les désordres et les perturbations que peuvent engendrer l’induction de faux souvenirs au cours de retraites psycho-spirituelles, nous donne ici son analyse du phénomène. Cette analyse n’est pas théorique; elle s’enracine dans un vécu familial dramatique.

Le psycho spirituel est un amalgame construit entre les plans psychologique et spirituel

Il induit une confusion de la raison de manière à manipuler une personne.

Les pratiques de la manipulation se font par l’utilisation de la foi chrétienne, qui par glissements, pratiquement impossibles à percevoir dans le contexte où se trouve la personne, devient peu à peu une religiosité déviante du nouvel-âge.

Ces pratiques se font sous couvert de « retraites » spirituelles et ou d’accompagnements spirituels personnels. Le discours porte sur le schéma « blessures-guérison ». En voici in fine la clé de lecture :

Le péché n’est plus un acte commis librement et volontairement  mais un manque d’amour subi dont on n’a pas conscience et dont on doit se libérer.

De la sorte, le péché devient une blessure dont on incombe la responsabilité au bouc émissaire désigné dans la prétendue thérapie. Pour guérir, il faut couper les liens avec le ou les boucs émissaires, souvent des proches,auxquels la personne va faire subir des actes inhumains sans aucune culpabilité, puisque d’une part, ils sont nécessaire à la « guérison », d’autre part la culpabilité est rejetée sur les proches qui, dans ce schéma, sont révélés maléfiques et donc ne font que subir la juste punition de leur faute. Continuer la lecture de « Les faux souvenirs induits dans les accompagnements et retraites psychospirituels »

La nourriture carnée dans la Bible

Le numéro 54 de la petite école biblique, sur le site petiteecolebiblique.fr

Contenu du livret

La volonté d’un monde harmonieux

Les prescriptions concernant la viande

Pourquoi tant de sacrifices d’animaux dans la Bible ?

Débats dans l’Église primitive

La communion eucharistique, du cannibalisme ?

Le respect de l’intégrité de la Création

Conclusion

Annexe : l’enseignement de l’Église catholique

Pourquoi manger végétarien ou végétalien ? Les slogans des associations promotrices du végétarisme sont tout à fait respectables : « Je prends soin de ma santé; je découvre une alimentation délicieuse et conviviale; je réduis la souffrance animale; j’agis pour la planète »… Il faut bien avouer que la Bible ne dit pas grand-chose sur le sujet, et qu’on ne saurait se prévaloir des lumières de la Révélation chrétienne comme racine d’un choix qui ne relève que de la conscience de chacun. Quant au véganisme, très en vogue actuellement, la moisson biblique est inexistante.