La porte des ténèbres à Toulouse

Après 2018, Toulouse repasse le plat en 2024…

Le Minotaure est la première création de La compagnie La Machine; il a été suivi d’une 2ème machine une immense araignée. Leur défilé dans Toulouse en 2018 défilé, intitulé Opéra, aurait rassemblé 900 000 personnes. Décryptage: https://occultismedanger.fr/pdf/minotaure.pdf

Les 25,26 et 27 octobre 2024 à Toulouse, Lilith hybride à queue de scorpion, à tête de femme avec des cornes de bouc, une autre création de La Machine rejoindra les 2 précédemment citées (Astérion, le Minotaure, et Ariane, l’araignée) : tous 3 défileront dans Toulouse pour un deuxième opéra intitulé « la Porte des Ténébres « , second opus de l’Opéra Urbain Le Gardien du Temple.

Décryptons certains aspects avec Marie Vindigni.

À Toulouse, Porte des Ténèbres fait réagir Mgr de Kerimel, archevêque de Toulouse.

L’une des des photos montre Lilith la nouvelle machine, avec des boucles d’oreilles avec la croix renversée, symbole sataniste, elle se pare aussi d’une tête de mort et sa tenue au niveau du torse est de type sado-masochiste.

La machine articulée Lilith le clou du spectacle à Toulouse les 25, 26 et 27 octobre a été présentée cet été au festival Hellfest.

Sur une affiche de ce spectacle gratuit, il y a en arrière plan des monuments marquants de Toulouse dont l’église de la Daurade qui est en feu. L’Eglise en feu, ce qui renvoie au slogan anarchiste  » La seule église qui illumine est celle qui brûle ».

« Elle sera la clé de l’intrigue », dévoile le directeur artistique. « Gardienne des ténèbres, elle contrôle le passage entre notre monde et celui des enfers. Missionnée par Hadès, elle erre de ville en ville à la recherche des âmes damnées pour les ramener en enfer. Ses yeux sont d’une grande expressivité, mieux vaut éviter son regard ! »

Coût de ce second opéra : 4,72 millions d’euros !

Dialogues avec l’Ange

Dominique Auzenet1

Ce livre, « Dialogues avec l’Ange », dont la première édition date de 1976, a eu un succès planétaire, traduit en 18 langues… Incontournable! Il était donc nécessaire de publier un article sur ce site, pour donner quelques éléments de de compréhension et de discernement par rapport à la foi chrétienne. 

I. LES PERSONNES

1. Gitta Mallasz

Je cite ici quelques extraits de l’article de Wiki2 (bien qu’il n’envisage aucune distanciation critique…) Née3 en 1907 à Laibach (Carniole, Autriche-Hongrie) et décédée en 1992 à Tartaras (commune d’Ampuis), elle s’est fait connaître par la publication du livre Dialogues avec l’ange dont elle se disait être le « scribe » et non « l’auteur ».

Très douée pour la natation, elle intègre en 1929 l’équipe nationale hongroise et obtient la médaille de bronze du 4 × 100 m nage libre aux Championnats d’Europe de natation 1931 à Paris, ainsi que d’autres médailles dans ce sport. Elle fait ainsi connaissance de Lili Strausz, professeur d’expression corporelle et de relaxation, qui pratique aussi le massage.

Par la suite, Gitta Mallasz reprend le dessin, renoue avec Hanna Dallos (amitié de l’école des arts décoratifs) et travaille dans l’atelier que celle-ci dirige avec son mari Joseph Kreutzer, concepteur de meubles à Budapest. Elle y est graphiste, principalement pour le tourisme et la publicité. L’antisémitisme sévissant à Budapest, c’est elle, l’ex-championne et par ailleurs chrétienne, qui ramène les commandes qu’Hanna et Joseph, juifs, ne peuvent plus solliciter.

La Seconde Guerre mondiale éclate. L’atmosphère devient lourde et angoissante. Hanna et Joseph Kreutzer louent une petite maison dans les environs de Budapest, réduisent leurs activités pour se consacrer à l’essentiel. Gitta Mallasz et Lili Strausz les rejoignent et les quatre jeunes gens discutent souvent le soir de leur situation dans cet environnement hostile, à la recherche du sens de leurs existences.

Le 25 juin 1943, au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle ! ». Commencent alors les Dialogues avec l’ange : 17 mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour tenter de sauver plus d’une centaine de femmes et d’enfants juifs.

Alors que l’étau nazi finit par toucher la Hongrie en mars 1944, Joseph est déporté le 3 juin et Hanna et Lili partiront le 2 décembre à Ravensbrück. Ils ne reviendront pas. Gitta se retrouve seule avec les cahiers où sont transcrits les enseignements.

Après la fin de la guerre, alors que la Hongrie se retrouve derrière le rideau de fer, Gitta Mallasz ouvre un nouvel atelier à Budapest et devient dessinatrice de costumes et interprète du Állami Népi Együttes (Ensemble folklorique national). De ces années-là, malgré sa réussite professionnelle, elle dira qu’elle était comme un cadavre ambulant. En 1960, elle « choisit la liberté » et s’installe en France.

Afin que sa famille ne soit pas persécutée, elle contracte un mariage blanc qui deviendra un mariage d’amour avec Laci Walder, un juif communiste, ancien des Brigades internationales. En 1967, elle obtient la nationalité française. Avec son mari, Hélène Boyer et de nombreux amis, elle s’attelle à la traduction de ses notes pour un livre qui sera publié sous le titre Dialogues avec l’ange.

L’écrivain Claude Mettra, producteur à France Culture, consacre le 22 mars 1976 une émission à Gitta Mallasz et à son aventure spirituelle. Dans la foulée, le texte est publié chez Aubier. Une Radioscopie de Jacques Chancel le 10 mars 1977 fait connaître l’ouvrage auprès du grand public.

Son mari Laci Walder meurt en 1982. Gitta Mallasz se refuse obstinément à devenir gourou alors que tout l’y invite. Mais en juin 1983, une invitation pour une conférence à l’Institut C. G. Jung de Zurich fait déclic : dès lors, Gitta Mallasz consacrera le reste de sa vie à commenter les Dialogues avec l’ange, et à mettre en garde contre les mauvaises interprétations, soit au cours de conférences, soit par des livres de commentaires.

En 1988, un grave accident lui casse les deux poignets. Elle quitte alors sa petite maison du Périgord pour aller vivre à Tartaras (commune d’Ampuis), dans les vignes de la Côte-Rôtie, auprès de Patricia et Bernard Montaud, avec lesquels elle a noué une grande amitié. Depuis 1985, c’est ce dernier qui organise ses conférences. Elle y vivra ses dernières années paisiblement, écrivant ses derniers livres et continuant à transmettre l’enseignement des Dialogues avec l’ange. Elle meurt en 1992.

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Voyance, astrologie, new-age : de l’ésotérisme au catholicisme

Ces dernières années, les contenus ésotériques ont proliféré sur les réseaux sociaux, répondant à une quête de sens et d’au delà d’une population déchristianisée. Aujourd’hui, Alice nous raconte son parcours de foi : sa recherche de transcendance, ses expériences dans l’ésotérisme et sa rencontre avec Dieu.

Regard sur l’agriculture biodynamique

Vous avez dit écospiritualité ?

Un livre remarquable à lire si vous vous sentez concernés par le sujet, ou simplement par l’écospiritualité… À faire connaître autour de vous, et même à offrir ! Très pédagogique, et très renseigné sur l’arrière-fond anthroposophique, le tout en peu de pages et peu d’euros !

Méthode bio ou pratique occulte ?

Jean-Christophe Thibaut (Auteur)

Parce qu’elle se présente comme une agriculture biologique d’excellence, la biodynamie séduit. Mais l’enthousiasme pour une alternative bio de qualité supérieure et un label reconnu n’exclut pas la vigilance. En effet, la biodynamie entraîne dans son sillage la sulfureuse réputation d’occultisme de son fondateur Rudolf Steiner, et suscite des réticences devant ce qui pourrait s’apparenter à une pensée magique irrationnelle. Elle n’est donc pas sans susciter une inquiétude légitime, en particulier pour les chrétiens. Qu’en est-il ?

Sur quels principes Steiner s’appuie-t-il ? S’agit-il d’une simple alternative agricole respectueuse de la nature et de ses rythmes ? Y a-t-il un enjeu spirituel, voire un risque, à consommer des produits issus du label Demeter ou Biodyvin ? Ou bien est-il possible de définir un usage raisonnable, sans effets délétères ?

Le but de l’ouvrage est de vous permettre d’y voir clair pour aider tous ceux qui souhaitent promouvoir le respect de la nature, l’amour du travail bien fait comme des produits sains et de qualité, en évitant les dangers de l’ésotérisme.

Le père Jean-Christophe Thibaut, du diocèse de Metz, se consacre depuis plus de vingt ans à l’étude des phénomènes ésotériques et des nouvelles spiritualités. Accompagnant depuis de nombreuses années des personnes confrontées à diverses pratiques occultes, son expérience est précieuse pour donner des clés de discernement.

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