Nouvel Age — 6. Quelques fortes dérives

L’enfermement en soi-même

Dans le Nouvel Âge, il y a une réaction contre tant de rationalisme, de matérialisme, de technocratie et bien sûr face à la pollution et à la détérioration de l’environnement. Au lieu de chercher une action pour changer tout ce qui ne va pas, tout ce qui est désagréable et inefficace, on promeut un éloignement de ce qui est extérieur pour naviguer dans le monde intérieur, où l’on doit trouver la paix que l’on cherche. Par conséquent, ce n’est pas en faisant un monde meilleur que l’on sera porté à améliorer les choses, mais en faisant de mon monde intérieur l’essentiel de ma vie. Même s’il y a beaucoup d’adeptes qui luttent pour changer le monde dans lequel nous vivons.

Devant un monde qui ne me plaît pas et que je n’aime pas, je vais explorer des alternatives qui me mèneront à un nouveau style de vie intérieure. Que ce soit par le moyen de la méditation, de la prière, de la recherche du vrai moi, en établissant l’harmonie avec la nature devant un beau paysage, tout cela m’amène à me retrouver moi-même en un pèlerinage intérieur où je dois trouver le bonheur auquel j’aspire tant.

Ainsi, il devient beaucoup plus facile de comprendre comment je m’expose à me réfugier dans un égocentrisme dans lequel le monde bouge en fonction de moi-même, de ce que je pense, de ce que je crois, de ce que je ressens, et ainsi de réaffirmer le subjectivisme galopant dans lequel nous vivons.

Continuer la lecture de « Nouvel Age — 6. Quelques fortes dérives »

Nouvel Age — 5. Les nouveaux paramètres

Développer l’intuition, pas la raison

La nouvelle éducation doit mettre l’accent sur le développement d’une sensibilité intuitive dans laquelle réside la synthèse de notre intelligence pensante, de notre mémoire, de notre créativité et, bien sûr, de tout le monde sensible aux émotions qui repose dans notre corporéité

Il ne s’agit pas de savoir ce en quoi vous pensez ou en quoi vous croyez, mais ce que vous vivez et ce que vous ressentez intuitivement. Eh bien, plus vous aurez de canaux et d’expériences riches, plus vous assimilerez intuitivement tout ce qui a été et continue d’être dans notre essence en tant qu’êtres humains.

L’Âge de la Raison avec ses mentalismes et sa logique reste comme une partie de l’Ère précédente. La connaissance des sciences et de la formation conceptuelle des valeurs et des croyances, fera place à cette nouvelle façon de vivre basée sur le développement de l’intuition immédiate de tout ce qui peut être vécu.

Continuer la lecture de « Nouvel Age — 5. Les nouveaux paramètres »

Nouvel Age — 4. Un avenir harmonieux

Une spiritualité transcendante

Plutôt que de reconnaître que nous sommes des êtres rationnels, ce qui importe pour le Nouvel Âge, c’est le sens de la transcendance spirituelle. Cela implique que nous nous trouvons dans une réalité nouvelle qui est maintenant dictée par notre spiritualité et non par notre raisonnement. Et à cause de cela, il est plus important de se sentir spirituellement partie intégrante de notre nature et de notre société que d’y penser et d’y réfléchir. Il s’agit maintenant de faire partie de toute cette nature unie au surnaturel, que nous ne percevons pas encore, que nous ne connaissons pas, mais qui est là pour ceux qui le cherchent.

L’être humain véritable doit acquérir la conscience de faire partie d’un tout, y compris du surnaturel, et doit aussi ressentir plus que penser. Grandir, c’est assimiler la réalité du surnaturel et l’incorporer dans notre nature corporelle, et ainsi, ajouter que nous sommes possesseurs d’une supraconscience, en plus de celles que Sigmund Freud avait décrites comme le subconscient et inconscient.

Nous sommes dans une ère qui augmente progressivement la spiritualité de l’homme, laissant derrière elle une vision matérialiste et rationaliste de la réalité. Ainsi, dans la nouvelle conscience, nous nous dirigeons vers une société plus instruite, équilibrée et sobre, mais en harmonie avec la nature et la spiritualité cosmique, qui inclut ce qui est nommé l’invisible et le surnaturel.

Continuer la lecture de « Nouvel Age — 4. Un avenir harmonieux »

Nouvel Age — 3. La conscience

L’éveil de la conscience

On ne parle plus seulement de la bonne ou mauvaise conscience, c’est-à-dire de la conscience morale qui nous fait dire : »J’agis selon ma conscience »; ou de la conscience psychologique par laquelle chacun réalise ce qui se passe. C’est plutôt une connaissance qui, selon le Nouvel Age, est intuitive, intime, intense et indestructible, qui pénètre plus facilement dans les mystères de la réalité de la vie, du monde, du cosmos. Personne ne peut prétendre connaître vraiment les autres êtres et les choses avec seulement la réflexion ou l’enquête intellectuelle, parce que vous ne pouvez plus simplement savoir par le chemin de la raison ; mais s’ajoute maintenant la capacité d’intégrer les émotions, les ressentis, une plus grande capacité de capter et de percevoir le monde dans lequel nous vivons.

Il s’agit de communiquer avec la personne, de capter ce qui lui arrive, d’être avec elle et de pouvoir pénétrer sa subjectivité, son intimité, son essence sans perdre l’objectivité de l’autre et de soi-même. C’est une conscience qui est basée sur le concept de « tu es mon autre moi », relecture de « aimer son prochain, comme soi-même », « ne pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse ».

C’est la conscience qui se développe dans les enfants qui naissent dans ce Nouvel Age du Verseau par les influences directes de la position que le soleil garde maintenant par rapport à la terre. Maintenant, ce sont les enfants indigo, nommés ainsi d’après la couleur de leur aura et décrits comme des enfants hyperactifs ; au fond, ce sont des êtres doués de nouvelles compétences et capacités pour transformer la planète et la conscience de l’humanité vers le nouvel avenir.

Continuer la lecture de « Nouvel Age — 3. La conscience »

Nouvel Age — 2. Les énergies

L’importance de concevoir l’énergie

L’essentiel est de croire aussi à l’invisible, parce que tout le monde comprend et accepte facilement le visible, et même dans le credo du catholicisme nous parlons de croire au monde visible et invisible. Dans le Nouvel Age, on propose de prendre en compte des énergies qui ne sont pas visibles, ni mesurables et quantifiables ; on oriente vers la compréhension et la manipulation des énergies subtiles qui peuvent soit nous aider à trouver le chemin vers le spirituel ou sacré, soit nous perdre et nous conduire aux extrêmes de la souffrance humaine marquée par le matérialisme et l’attachement aux plaisirs charnels et banals. L’Âge du Verseau suggère un éveil de la conscience qui nous permet de réaliser que nous habitons une planète au sein d’un univers qui vibre sans cesse, et en arrière-plan, de faire circuler une foule de manifestations de Dieu que nos yeux ne voient pas.

Un monde invisible

Des forces puissantes et innombrables sont cachées dans le cœur de nos vies, elles peuvent le déranger comme le pacifier. On découvre que la vie est beaucoup plus que ce que nous voyons et connaissons. Beaucoup de connaissances qui dépassent ce qui est scientifique et technologique, comme des récits du passé, transmis par l’histoire actuelle. Les enseignements ancestraux secrets sont imprégnés d’influences cosmiques et de radiations énergétiques et magnétiques qui proviennent autant du cosmos que de la surface et du centre de la Terre, puisque chacune des énergies subtiles a sa propre vocation, sa propre fonction particulière, son propre rôle. Pour le Nouvel Age ces énergies sont une réalité qui permettra à l’homme d’aujourd’hui d’avancer vers un nouveau style de vie plus harmonieux et équilibré.

Continuer la lecture de « Nouvel Age — 2. Les énergies »