Une conférence de Bertran Chaudet
La psychologie transpersonnelle, née au tout début des années 70, se situe dans l’idéologie du New-Age, nébuleuse prétendant changer les représentations habituelles du monde, grâce à un syncrétisme pseudo scientifique et un mélange des différentes traditions spirituelles. Ces courants sont nés sur la côte ouest des États-Unis et notamment à Esalen, épicentre du New-Age. Abraham Maslow[1] (cofondateur de la psychologie humaniste) et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique[2], avec sa seconde épouse professeure de yoga) en sont les fondateurs et les maîtres à penser. Ils se recommandent de Carl Gustav Jung. [3]
Grof définit la psychologie transpersonnelle comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ».
En France la tradition laïciste suspicieuse à l’égard de toute approche spirituelle, n’a pas permis à la psychologie transpersonnelle de pénétrer les universités et ici l’on ne doit pas s’en plaindre. La psychologie transpersonnelle ne bénéficie d’aucun encadrement institutionnel et son efficacité n’a jamais été démontrée. La Miviludes a, dans son rapport de 2013, dénoncé les dérives provoquées par cette approche. Continuer la lecture de « La psychologie transpersonnelle »